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COMMENT PRÉSENTER UN TEXTE

27/2/2020

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Les limites des phrases dans un texte.

Toute phrase est délimitée par une majuscule et un point. Certains points de fin de phrase marquent une intonation particulière : le point d’interrogation ? une intonation interrogative, le point d’exclamation ! une intonation exclamative. C’est ainsi qu’une phrase exprime un sentiment particulier.

Ex : Ô Souris, sais-tu comment on peut sortir de cette mare ?
       Je suis lasse de nager par ici, ô Souris !

Les points de suspension … en fin de phrase signale : Soit que la phrase est inachevee, soit que le lecteur doit tirer lui-meme la consequence de ce qui est dit. Les points de suspension en milieu de phrase, il marque une interruption, une hesitation.

Ex : Je vais essayer de… Non, je vais plutôt…

La ponctuation du dialogue

Dans un texte, les guillemets « » délimitent un discours direct : soit une citation (veut dire un discours « rapporté » sans modification.), soit un dialogue. Au sein du dialogue, chaque changement de locuteur est marqué par un retour à la ligne et un tiret.
Ex :
  •  « J’avais complètement oublié que tu n’aimes pas les chats !
  • Que je n’aime pas les chats ! s’exclama la Souris d’une voix perçante et furieuse. Et toi, tu les aimerais, les chats si tu étais à ma place ?
  • Ma foi, peut-être bien que non. »

La présentation du texte
  • Un texte n’est pas seulement une suite de mots : blancs, espaces, retours a la ligne « aèrent » le texte et facilitent sa lecture. La présentation varie selon le type de texte.

  • Les retours à la ligne marquent la limite entre les paragraphes dans un texte en prose, entre les vers dans un texte en vers, entre les répliques dans un dialogue.

  • Les « blancs » ou sauts de ligne isolent des parties d’un texte en prose, les strophes d’un poème ou les scènes d’une pièce de théâtre.

  • Les textes des articles des journaux sont introduits par des titres et de sous-titres, et sont souvent décomposés en sous-parties annoncées par des intertitres.
​
  • Enfin, divers procédés typographiques (soulignement, caractères gras, italiques, taille et types de caractères) permettent de mettre en valeur un mot ou une partie du texte.
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LA PHRASE COMPLEXE

18/2/2020

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Chad Castigliano

SUBORDINATION, COORDINATION ET JUXTAPOSITION

Une phrase complexe contient plusieurs proposition qui possèdent chacune un groupe verbal (un verbe).

Ex : Le bucheron qui a épousé ma sœur est costaud, mais il n’a pas le temps de lui écrire des vers : il préfère le chant des colombes.

Cette phrase s’analyse en quatre propositions :
  • (1) Le bûcheron ( ) est costaud
  • (2) Qui a épousé ma sœur
  • (3) Mais il n’a pas le temps de lui écrire des vers
  • (4) Il préfère le chant des colombes.
Ces propositions ne sont pas relier de la même manière :

  • La (2) est une subordonnée : elle est contenue dans la (1) où elle possède une fonction (ici, la fonction de complément d’antécédent bûcheron).
  • La (3) est coordonnée a la (1) par la conjonction de coordination mais.
  • La (4) est juxtaposée aux propositions précédentes, dont elle est séparée par deux points.
On dit qu’une proposition est coordonnée à une autre si elle est liée à elle par une conjonction de coordination (mais, ou, et, or, ni, car) ou un adverbe de liaison (puis, cependant, donc, en effet…)
  • Le bucheron aime ma sœur, mais (pourtant) il ne le lui dit jamais.

Une proposition est juxtaposée à une autre si elle est place à côté et séparée d’elle par un signe de ponctuation : Une virgule, deux-points, un point-virgule.
Ex : Le fils du forgeron a invité ta cousine : elle a refusé.
 
PROPOSITIONS PRINCIPALES, SUBORDONNÉES ET INDÉPENDANTES

Il existe trois types de propositions : principale, subordonnée et indépendante.

  • La proposition principale : Elle ne dépend d’aucune autre proposition ; mais d’elle dépend au moins une subordonnée.
 
Ex : Le bûcheron devient sentimental   quand il pense à sa sœur.
                         Principale                                          subordonnée
  • La proposition subordonne : Elle ne constitue pas une phrase complète. Elle est appelée subordonnée car elle dépend d’une autre proposition.
 
  • Si une proposition n’est pas subordonnée à une autre, et si elle n’est pas non plus proposition principale, elle est indépendante.
 
 Ex : Il aimerait connaître la femme du bucheron ; elle est très belle.

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES

Les propositions subordonnes jouent le même rôle dans la proposition principale qu’un mot ou groupe de mots. Elles peuvent jouer plusieurs rôles :

  • Celui d’un groupe nominal : Ce sont les subordonnées conjonctives complétives (ou complétives). Elles peuvent avoir les fonctions d’un groupe nominal (sujet, complément d’objet direct ou indirect …)
 
Ex : Le bûcheron a vu que sa femme avait préparé un bûche glacée.
 
  • Celui d’un groupe adjectival : Ce sont les subordonnées relatives.
 
Ex : Le bûcheron, qui est difficile, déteste les bûches glacées
 
  • Celui d’un groupe complément circonstanciel
 
Ex : Quand le bûcheron aura des enfants, il leur apprendra le métier.

LES SUBORDONNANTS :

Une proposition subordonnée est introduite par un mot appelée subordonnant. Ce subordonnant peut être :
  • Une proposition relatif : dont, où, qui, que, (avec) lequel, (pour) lequel…

  • Une conjonction de subordination : (que, si, quand, comme …) ou une locution conjonctive (bien que, dès que, vu que…)

La nature de la subordonnée dépend de celle du subordonnant : Les pronoms relatifs introduisent des subordonnées relatives et les conjonctions de subordination introduisent des subordonnées conjonctives.

NB : En grammaire locution veut dire en plusieurs mots.
 
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LES CONJONCTIONS DE COORDINATION ET LEURS HOMOPHONES

14/2/2020

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Ne confondez pas certaines conjonctions de coordination avec leurs homophones.
  • Et (conjonction de coordination) et est (verbe être au présent) : si c’est le verbe être, on peut remplacer par l’imparfait était.
 
Ex : Tante Berthe est (était) la sœur de ma mère et de tante Jeanne.
 
  • Mais (conjonction de coordination), mes (adjectif possessif), m’es(t) (pronom personnel + verbe être), met(s) (verbe mettre au présent et a l’impératif). On peut remplacer mes par ses. Pour reconnaitre les verbes, on peut les mettre au futur.
 
Ex : Mon cousin met (mettra) son nez dans mes (ses) affaires : au fond, cela m’est (me sera) égal, mais (pourtant) je lui fais tout de même une remarque.
 
  • Ou (conjonction de coordination) et où (pronom relatif ou adverbe interrogatif) : On peut remplacer ou par ou bien.

Ex : Où veux-tu aller ? Chez ton oncle ou (ou bien) chez ta grand-mère ?
 
  • Ni (conjonction de coordination) et n’y (ne+y) : en mettant la phrase a la forme affirmative, on voit s’il y a ou non le pronom adverbial y.
 
Ex : Les histoires de famille ? Ni ton père, ni moi n’y attachons de l’importance.
       (Ton père et moi y attachons de l’importance.)

Attention : Il existe aussi des noms communs homophones des conjonctions :
​
Ex : Un mets = un plat
       Une maie = sorte de huche à pain,
       Le houx = arbuste,
       Une houe = pioche.

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LA PONCTUATION DANS LA PHRASE

13/2/2020

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la virgule by benjamin
L’usage de la virgule

La virgule marque les pauses à l’intérieur d’une même phrase.
  • Elle permet d’isoler un groupe (complément circonstanciel ou appose) en début ou en fin de phrase.
Ex : Dans la Grèce antique, les enfants faisaient leurs exercices de gymnastique en musique, le corps nu et entièrement huilé.
  • Elle se place entre deux mots ou deux groupes occupant une même fonction dans la phrase, ou entre chaque élément d’une énumération.
Ex : La lutte, la course, le saut, le lancer de disque et le javelot formaient les cinq disciplines du pentathlon.
  • Elle se place aussi de part et d’autre de tout groupe (nominal ou prépositionnel) placé entre le groupe sujet et le groupe verbal
Ex : Les enfants grecs, en plus des cinq épreuves du pentathlon, pouvait aussi pratiquer la boxe.
NB : Quand le GS et le GV sont placés l’un à cote de l’autre, ils ne peuvent jamais être séparés par une virgule.
  • Elle sépare parfois deux propositions d’une phrase complexe.
Ex : Tandis qu’un musicien jouait du hautbois, les jeunes athlètes s’affrontaient à la lutte.
 
  1. L’usage du point-virgule

Le point-virgule est une pause intermédiaire entre la virgule et le point. Il sépare deux propositions indépendantes ou deux « sous-phrases », liées par un rapport de sens.
Ex : Le premier rang, dans le bas, était garni de siège de pierre ; le second siège des bois ; le troisième, en haut semble n’avoir comportée que des sièges de bois.

  1. L’usage des deux-points dans la phrase

Les deux points servent à marquer une pause tout en maintenant une relation. On les utilise pour annoncer :
  • Une explication ou un développement de l’idée :
Ex : Le mot gymnastique vient de « gymnos » qui signifiait « nu » : les athlètes athéniens s’affrontaient entièrement nus.
  • Une énumération
Ex : A l’Olympie, il y avait trois épreuves pour les enfants : la course du stade, la lutte et le pugilat.
  • Une parole rapportée en discourt direct, place entre guillemets, en dehors d’un dialogue (sans retour à la ligne).
Ex : Les spectateurs en délire hurlaient : « Vas-y Nanard ! » et lui lançaient des litres d’eau froide au visage.
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L’ORGANISATION DE LA PHRASE

12/2/2020

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La phrase introduction
Une phrase est une suite des mots ayant un sens complet. Elle est ordonnée conformément aux règles de la langue française. Elle commence par une majuscule et finit par un point.
  • Junior Makabu arrache la coupe de Champion du WBC des lèvres des Polonais.
*Remportons France la tennis équipe la coupe. (N’est pas une phrase car l’enchainement des mots n’obéit pas aux règles d’ordre, d’accord, de construction de la langue Française.)
*C’est l’équipe de France qui. (N’est pas une phrase car le sens n’est pas complet.)
*Bouleversant ! (Est une phrase, malgré sa brièveté, car elle suffit à exprimer complètement une émotion.)

Phrase verbales et non verbales

Une phrase est généralement construite autour d’un verbe conjugué, mais on peut aussi construire des phrases sans verbes, autour d’un nom, d’un adjectif, d’un adverbe ou avec interjection. On distingue donc :
  •  Les phrases verbales :
    • La RDC arrache la coupe d’Afrique.
  • Les phrases nominales : employées dans les dialogues, les titres, les annonces, et parfois dans les récits ou les descriptions.
    • La coupe WBC à l’arraché pour l’équipe congolaise de boxe.
  • Les phrases adjectivales, fréquentes dans les exclamations :
    • Incroyable ! Bouleversant ! Plus fort que le rêve !
  • Les adverbes et les interjections qui sont à eux seuls une phrase :
    • Oui. Non. Bien sûr ! (Adverbes) Bravo ! Hourra ! (interjections)




Les constituants de la phrase verbale

La phrase verbale est composée au minimum d’un groupe verbal (GV) et d’un groupe sujet (GS). Chacun de ces deux groupes peut être compose d’un seul ou de plusieurs mots :
GS                                                          GV
Ils                                                            triomphent
Les escargots congolais                 ont remporté la finale du 4 fois 100mm.
A côté de ces deux constituants principaux de la phrase, il est possible d’ajouter des précisions sous la forme de groupes facultatifs qui peuvent être déplacés ou supprimes.
  • En athlétisme, nos relayeurs gastéropodes ont fait un malheur !
Constituant facultatif (complément circonstanciel)

Les groupes des mots et les fonctions dans la phrase.

Sujet, complément d’objet, complément circonstanciel sont des fonctions, remplis par des mots, mais plus souvent, par des groupes des mots.
     GCC                                                       GS                                          GV
    Aujourd’hui,                                      ils                                            gagnent.
    En 1996,                               l’équipe de France de tennis        a remporté la coupe Davis.
Un groupe est un ensemble de mot qui occupe une fonction dans la phrase. Il faut donc distinguer la fonction du groupe (sujet, complément …) de la nature des groupes (groupe nominale, adjectival …).

La nature des groupes des mots

Un groupe de mots se composent toujours d’un mot-noyau (celui dont dépendent les autres mots du groupe) et de ses compléments. Selon la classe du mot-noyau, on distingue donc :
  • Le groupe verbal, composé d’un verbe et de ses compléments essentiels (non supprimables) :
Ex : a remporté le 4 fois 100mm, ont fait un malheur…
  • Le groupe nominal, composé au minimum d’un nom et le plus souvent de son déterminant, ainsi que de ses compléments :
Ex : Les escargots, L’équipe de France, Les relayeurs gastéropodes…
  • Le groupe nominal prépositionnel, composé d’un groupe nominal précédé d’une préposition :
Ex : En 1996, grâce à leur entrainement en Bourgogne…
  • Le groupe adjectival, composé d’un adjectif qualificatif et de ses compléments :

Phrase simple / phrase complexe

La phrase verbale simple ne contient qu’un seul groupe verbal.
Ex : La championne des grenouilles a remporté le concours de triple saut.
                                                                                                  GV
La phrase complexe se compose d’au moins deux unités, possédant chacune un groupe verbal avec son sujet. Ces unités, qui équivalent à une phrase simple, sont appelées propositions.
Ex : Depuis que le concours existe, Elle le gagne.
           S+V                                                        S+V
            Proposition 1                     Proposition 2
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D’OÙ VIENT LA GRAMMAIRE ?

12/2/2020

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La grammaire étudie la manière dont on parle, ce qu’on appelle l’usage.

Un usage à respecter
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Notre grammaire, ainsi que la plupart de des mots français, vient du latin. Comme les Gaulois pratiquaient avec difficulté la langue de leurs vainqueurs, ils commettaient des fautes de grammaire latine. Ce sont ces fautes qui se sont répandues et sont peu à peu devenues les nouvelles règles, car une grammaire n’est jamais définitivement fixée, elle évolue avec le temps et avec la société.

Le latin distinguait, par des terminaisons différentes, six cas correspondant à différentes fonctions grammaticales.
Nominatif – Sujet
Vocatif – apostrophe
Accusatif – complément d’objet
Génitif – complément du nom
Datif – complément d’objet second
Ablatif – complément circonstanciel

L’ancien français parlé au Moyen Age ne retint que deux cas. Par exemple pour le mur :
  • Le cas sujet : li murs
  • Le cas objet : le mur

A la fin du Moyen Age, il ne restait plus rien des cas latins, et la grammaire française était en place : l’usage avait fixé un ordre des mots (sujet-verbe-complément), et se servait des prépositions pour compenser la disparition des cas.

Au XVIIe siècle, un célèbre grammairien, Vaugelas, a énoncé toute une série des règles sans les expliquer, mais seulement en le présentant comme le bon usage, c’est-à-dire celui en vigueur à la cour du roi de France.

L’usage continu à évoluer : certaines fautes d’aujourd’hui seront peut-être demain devenues correctes… si tout le monde les fait ! Un usage s’impose lorsque ceux qui le pratiquent sont devenus majoritaires. Longtemps par contre fut interdit, on disait en revanche ; aujourd’hui son usage est admis.

La grammaire a aussi sa logique que beaucoup des grands penseurs ont tache de comprendre, afin de mieux connaitre l’homme. Elle s’est développée chez les Grecs de l’Antiquité et n’a cessé de progresser depuis. Aujourd’hui, elle est très utile pour élaborer les programmes informatiques.

Les grammairiens classent les mots selon leur nature et ils étudient leurs différentes fonctions. La nature ou la classe d’un mot est son identité, c’est la catégorie à laquelle il appartient (adjectif, nom, article, etc.). Elle est fixe et est indiquée par le dictionnaire.
La fonction d’un mot désigne le rôle que joue ce mot dans une phrase. Chaque classe de mots a un nombre limité de fonctions possibles.

Aujourd’hui, on enrichit ces analyses logiques et grammaticales en prenant en compte les divers discours et types de textes. La grammaire, c’est en effet ce qui ordonne le texte en fonction de son but : descriptif, argumentatif …
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MOUVEMENT LITTÉRAIRE ET CULTUREL : LE SURRÉALISME

9/2/2020

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Rêve causé par le vol d'une abeille, 1944; Salvador Dali
Le surréalisme apparait après la Première Guerre mondiale, en réaction à l’horreur suscitée par la violence des combats. Il appelle les artistes à ses libérer des exigences de la morale et de la raison, à s’ouvrir à l’univers du rêve et de l’inconscient. S’exprimant aussi à travers des prises des positions politiques, l’influence du mouvement surréaliste est immense dans toute l’Europe.

HISTOIRE DU MOUVEMENT :

Contestant les valeurs de la société qui n’ont pu empêcher le désastre de la Grande Guerre, une génération des jeunes artistes se retrouve pour défendre une vision nouvelle de l’univers, gouverné par les lois de l’inconscient et du hasard.
  • La contestation du monde ancien

En 1916, Tristan Tzara crée à Zurich le mouvement Dada, qui appel à la contestation radicale de toutes les valeurs héritées de la tradition. Trois ans plus tard, il s’installe à Paris. Breton et ses amis rejoignent le mouvement. Cependant Breton reproche au Dadaïsme la gratuite de sa révolte. Il rompt avec Tzara en 1922 pour fonder le mouvement surréaliste.

  • L’affirmation d’une poésie nouvelle.

Dès 1920, en publiant Les Champs magnétiques, André Breton et Philippe Soupault expérimentent une poésie nouvelle, sous la dictée « magique » de l’inconscient : L’écriture automatique. Le Manifeste du surréalisme, en 1924, consacre Breton comme chef de file du mouvement, qui rassemble de nombreux écrivains mais aussi des peintres comme Marcel Duchamp, Salvador Dali, ou Max Ernst.
  • Le mouvement des ruptures

Très vite, le mouvement est agité par des dissensions concernant les moyens d’associer la poésie et la révolution. Alors que Queneau et d’autres sont exclus, Francis Ponge ou René Char le rejoignent pour un temps. Breton rédige un Second Manifeste en 1930. En adhérant au parti communiste, Aragon et Eluard rompent avec lui. Ces querelles n’empêchent pas la richesse de la production artistique. Mais la Seconde Guerre mondiale disperse les membres du groupe, qui ne retrouve plus à la libération l’influence qui était la sienne.

LES PRINCIPES DU MOUVEMENT
  • Explorer l’écriture automatique : le surréalisme expérimente une forme d’expression qui consiste à écrire sous la dictée de l’inconscient des phrases que la raison n’aurait jamais produites.
  • Affirmer la puissance des images : Le surréalisme donne une intensité nouvelle aux images poétiques en rapprochant, en mettant sur le même plan deux réalités éloignées.
  • Multiplier les jeux sur le langage : Le surréalisme explore le langage à travers les jeux sur les mots, leur sens et leurs sonorités, leurs associations inattendues et originales. Il crée ainsi un langage  neuf, libère de toute contrainte.

LES THÈMES ESSENTIELS DU MOUVEMENT

D’abord limité à la littérature, le surréalisme se développe en Europe à travers la peinture, mais aussi la photographie et le cinéma.
  • Le rêve : Il ouvre une porte sur u monde merveilleux ou tout devient possible car aucun contrôle de la raison ne s’y exerce.
  • L’amour fou : Il caractérise l’amour surréaliste pour lequel l’exaltation de la femme en fait un être quasi mythologique.
  • Le hasard : Il fait naître l’illumination poétique à travers les rencontres inattendues de personnes, mais aussi les associations libres d’images et de mots.
  • La folie : Elle apparaît comme un moyen d’ouverture à un monde nouveau et représente ainsi une source de création poétique.

LES GRANDES ŒUVRES DU SURRÉALISME :
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Littérature :
  • Soupault et Breton, Les Champs magnétiques, 1920.
  • Eluard, Capitale de la douleur, 1926
  • Breton, Nadja, 1928
  • Aragon, Les Yeux d’Elsa, 1942
Peinture :
  • Dali, Construction molle avec des haricots bouillis, 1936.
  • Magritte, La Grande Famille, 1947.
Sculpture :
  • Duchamp, La mariée mise à nu par ses célibataires même, 1923
Photographie :
  • Man Ray, Les Champs délicieux, 1923
Cinéma
  • Buñuel et Dali, Un chien andalou, 1929
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​Mouvement littéraire et culturel : Le Symbolisme

9/2/2020

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L'Île des morts, 1886, Arnold Böcklin
En réaction contre le réalisme et le naturalisme, le mouvement symboliste cherche à recréer le sens du mystère et de la rêverie devant l’univers. Réunissant d’abord des poètes français et belges, le symbolisme connait à la fin du 19e siècle un rayonnement international.

HISTOIRE DU MOUVEMENT

Alors que le réalisme triomphe au 19e siècle, la fin du siècle voit se développer une réaction de rejet. Contestant les certitudes matérialistes et scientifiques, de nombreux jeunes poètes valorisent l’ésotérisme, le recours aux symboles, l’univers du rêve et de la mythologie.

  • Les précurseurs du mouvement

Des 1857, Baudelaire, à travers son poème « Correspondances », souligne le lien entre le monde sensible et celui des idées. Verlaine à son tour privilégie la création d’une atmosphère liée aux impressions, aux sensations fugitives. Ils apparaissent tous deux comme des maitres qui inspirent une génération nouvelle de jeune poètes.
  • L’influence de Mallarmé

Très vite, Stéphane Mallarmé s’impose comme le chef de file du mouvement. Il réunit chez lui, tous les mardis, rue de Rome, les artistes à la recherche d’un nouveau langage : Gustave Kahn, Jules Laforgue, Claude Debussy. Le mouvement inspire de nombreuses revues, comme La Revue blanche. En Belgique, Maurice Maeterlinck, Georges Rodenbach et Emile Verhaeren en sont les plus brillants représentants.
  • Les dissensions et le déclin

Des discordes apparaissent au sein du groupe symboliste. Mais surtout, la Première Guerre mondiale marque la disparition du mouvement  qui reste profondément ancré dans le contexte historique et culturel de la fin du XIXe siècle.

LES PRINCIPES DU MOUVEMENT
  • Créer un nouveau langage poétique : Les symbolistes utilisent les termes rares, les symboles et les tournures recherchés pour aller au-delà des apparences et découvrir les sens caché du monde.
  • Suggérer des états d’âme : Les symbolistes évoquent des paysages fluides et changeants pour créer une atmosphère et exprimer à travers eux des sentiments intimes.
  • Privilégier la musicalité du vers : Les symbolistes abandonnent les contraintes de la versification à travers l’usage du vers libre et du poème en prose pour inventer un rythme nouveau.

LES THÈMES ESSENTIELS DU MOUVEMENT
  • La quête de l’idéal : La méditation et la rêverie sont les moyens d’atteindre un monde idéal, oppose au caractère décevant et limité de la réalité.
  • La pureté et le blanc : Les paysages de neige, les nuages, les brouillards, le cygne symbolisent la pureté de l’art, loin de l’univers trivial des écrivains réalistes.
  • La mélancolie : L’artiste symboliste exprime dans son œuvre la tristesse des paysages, l’accablement provoque par l’ennui ou par un amour impossible.

LES GRANDES ŒUVRES DU MOUVEMENT SYMBOLISTE :

Littérature
  • Stéphane Mallarmé, Poésies, 1887.
  • Jules Laforgue, Les Complaintes, 1885.
  • Georges Rodenbach, Bruges-la-morte, 1892.
  • Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande, 1892.

Peinture
  • Gustave Moreau, L’Apparition, 1876
  • Puvis de Chavannes, Les bois sacré, 1880-1889
  • Odilon Redon, L’œil comme un ballon bizarre, 1882

Musique :
  • Gabriel Faure, Le claire de lune, 1887
  • Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune, 1894
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Danse :
  • Nijinsky, chorégraphie de ballet sur Le Prélude à l’après-midi d’une faune, 1911
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MOUVEMENT LITTÉRAIRE ET CULTUREL : LE RÉALISME ET LE NATURALISME

6/2/2020

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Livreurs de farine, peinture de 1885 par Louis Carrier-Bellense
A l’opposé du romantisme du début du siècle, un grand nombre d’artiste manifestent le désir de représenter la réalité de leurs temps. Les peintres et les écrivains montrent des situations concrètes et familières, proches du lecteur, ancrées dans la réalité sociale. Cette conception de l’art aboutit, dans les années 1880, à la création par Emile Zola du mouvement naturaliste.

HISTOIRE DU MOUVEMENT

Alors que la sensibilité romantique triomphe au théâtre et dans la poésie, des peintres et des romanciers suscitent un vaste mouvement qui, comme l’explique Honoré de Balzac, cherche à « décrire la société dans son entier, telle qu’elle est ».

  • Le roman, miroir de la société

Dans la première moitié du 19e siècle, Stendhal et Balzac ont pour ambition commune de faire de la littérature le reflet de la réalité : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route », écrit Stendhal. Avec la Comédie Humaine, Balzac veut dresser le tableau de la société dans son ensemble, prenant en compte la diversité des milieux et des caractères, du haut en bas de l’échelle sociale.
  • Les combats du réalisme

Au-delà de la littérature, les peintres réalistes rompent vigoureusement avec l’enseignement de l’académisme. Ils veulent représenter l’humanité telle qu’elle est, sans l’idéaliser. Leurs tableaux sont refusés dans les salons. On reproche au peintre Gustave Courbet ou au caricaturiste Honoré Daumier leur vulgarité. Le critique d’art Champfleury multiplie les articles pour prendre leur défense. De la même manière, le roman de Flaubert, Madame Bovary, est poursuivi par la justice pour l’immoralité en 1857.
  • Le projet naturaliste

Avec Emile Zola, le réalisme aboutit au naturalisme qui s’impose comme une véritable école littéraire. L’écrivain veut montrer l’influence de l’hérédité et de l’éducation. Il s’appuie pour cela sur les théories scientifiques de Charles Darwin, Claude Bernard ou Auguste Comte. Les Rougon-Macquart provoquent le scandale, en décrivant l’alcoolisme ou la prostitution, mais connaissent un immense succès auprès du public. Zola rassemble autour de lui une génération de jeunes écrivains, comme Maupassant, Mirbeau ou Huysmans. L’influence du réalisme et du naturalisme s’exerce encore au XXe siècle dans la littérature, mais aussi dans la photographie et au cinéma.

LES PRINCIPES DU MOUVEMENT
  • Représenter la société dans tous ses aspects : L’écrivain réaliste veut produire dans son œuvre la globalité de la société dans laquelle il vit. Il explore la diversité des milieux qui la composent et décrit les rapports qu’entretiennent les individus.
  • S’appuyer sur une démarche scientifique : L’écrivain réaliste utilise la recherche documentaire. Il enquête sur les lieux de l’action de son roman. Il s’appuie sur des théories scientifiques, comme les lois de l’hérédité, pour expliquer le comportement de ses personnages.
  • Donner au lecteur l’illusion de la réalité : L’écrivain réaliste cherche à faire de son œuvre le reflet le plus exact possible du monde réel. Il multiplie les effets des réels, comme la description minutieuse d’objets familiers, le recours au langage technique ou argotique, la mise en valeur d’un détail qui donne une impression de vérité.

LES THÈMES ESSENTIELS DU MOUVEMENT
  •  L’ascension sociale et la chute : Le roman raconte l’itinéraire d’individus confrontes à la société au sein de laquelle ils cherchent à s’insérer. Souvent, la quête du héros réaliste s’achève sur un échec, l’impossibilité d’atteindre l’objectif rêve.
  • Le monde du travail : Le réalisme met en scène la diversité des milieux de la société industrielle. Il représente tous les métiers et tous les états, l’employé, le mineur, le rentier, le cheminot, le banquier, la prostituée, le savant, le commerçant…
  • La puissance des instincts : A l’idéalisation de la passion amoureuse, le roman réaliste oppose la force brutale du désir. Il représente des personnages habitues par leurs instincts, entraînée par des pulsions qui les dépassent parfois.
  • La maladie et la mort : L’écrivain réaliste confronte ses personnages aux épreuves de la maladie et de la vieillesse. Il n’hésite pas à mettre en scène le moment ou la mort apparait, dans toute sa réalité.

LES GRANDES ŒUVRES DU RÉALISME
​

Littérature :
  • Stendhal, Le Rouge et le Noir, 1830
  • Balzac, La comédie Humaine, 1842 – 1848
  • Flaubert, Madame Bovary, 1857
  • Les frères Goncourt, Germinie Lacerteux, 1865
  • Zola, Les Rougon – Macquart, 1871 – 1893.
  • Maupassant, Une vie, 1883
Peinture :
  • Gustave Courbet, Enterrement à Ornans, 1849
  • Jean-François Millet, L’Angélus, 1859
  • Edgar Degas, Apres le bain, 1898
Sculpture :
  • Auguste Rodin, Les bourgeois de Calais, 1884
Chanson :
  • Aristide Bruant, Dans la rue, 1889 -1909
Cinema
  • Marcel Carné, Hôtel du Nord, 1938
  • Vittorio de Sica, Le voleur de bicyclette, 1948
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MOUVEMENT LITTÉRAIRE ET CULTUREL : LE LIBERTIN

5/2/2020

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Le verrou, Jean-Honoré Fragonard, 1776 –1779
Le mouvement Libertin se développe en Europe à partir du 17e siècle. Il se présente d’abord comme une contestation des dogmes de l’Église pour devenir, au 18e siècle, un mouvement à la fois littéraire et culturel qui revendique la quête des plaisirs.

HISTOIRE DU MOUVEMENT.

Avec la Régence de Philippe d’Orléans, en 1715, la noblesse se précipite dans la recherche du luxe et des plaisirs : La cour, l’opéra, les petites maisons, les boudoirs sont les lieux ou s’exercent les jeux et la séduction.

  • La naissance de la libre pensée

Au début du 17e siècle, un esprit de contestation se développe chez les écrivains, mais aussi chez les savants, les médecins et les philosophes. A l’image de Théophile de Viau ou de Cyrano de Bergerac, épris de liberté, « l’esprit fort » refuse les croyances imposées par la religion. L’Église condamne violement ces libres penseurs, que Molière met en scène à travers le personnage de Dom Juan.

  • Le triomphe du libertinage

Au 18e siècle, le sens du mot « libertinage » évolue : il ne désigne plus seulement un mouvement de pensée philosophique, mais un comportement général qui recherche le plaisir des sens. Le Libertin est désormais celui qui comme Giacomo Casanova, multiplie les liaisons amoureuses en affichant sa soif de conquêtes. Louis XV lui-même donne à la cour l’image d’un roi libertin, célèbre pour ses soupers de débauches dans les appartements de Versailles. C’est cette atmosphère de séduction et de liberté des sens qu’on retrouve, dès leur titre, dans les romans de Crébillon, Le Sopha ou Les égarements du cœur et de l’esprit.
  • Les derniers libertins

Dans la seconde moitié du 18e siècle, la société aristocratique fait du libertinage un jeu cruel ou la femme conquise devient une victime, comme en témoigne Mme de Trouvel, l’héroïne malheureuse des Liaisons dangereuses de Laclos. L’œuvre du marquis de Sade développe cette perversion du comportement amoureux jusqu’au paroxysme. La Révolution française, en renversant la société aristocratique, met un terme à la réalité sociale et culturelle du libertinage.

LES PRINCIPES DU MOUVEMENT
  • Affirmer la liberté de penser : Les libertins partagent le même scepticisme devant les croyances, les préjugés et les superstitions. Ils rejettent la foi aveugle dans les principes religieux et la soumission à l’autorité de l’Église.
  • Recherche du plaisir : Les libertins sont à la recherche du plaisir sensuel et de la volupté. Ils dénoncent cyniquement l’hypocrisie sociale. Ils manifestent ainsi leur esprit de révolte contre les interdits, les tabous imposés par la morale et la société.

LES THEMES ESSENTIELS DU MOUVEMENT
  • Le défi de la morale : Le libertin, par son comportement et ses discours, se place au-dessus de la morale et de ses préjugés. Il défie l’autorité paternelle, l’institution du mariage, les conventions sociales.
  • Le séducteur et son prestige : Le personnage du libertin brille avec éclat. Elégant, audacieux, sûr de lui, entouré d’animateurs, c’est l’homme ou la femme à la mode qui séduit par vanité en tenant la liste de ses conquêtes.
  • Les stratégies de la conquête amoureuse : Le libertinage met l’art de la guerre au service de la séduction amoureuse. Le libertin agit comme un militaire au combat qui, par ses ruses et ses manœuvres, cherche à vaincre toute résistance chez ses conquêtes.
  • Les raffinements des plaisirs : La société libertine exalte le luxe des décors, le raffinement des soupers, la beauté des toilettes et des parures qui s’affichent à l’opéra, dans les salons et les boudoirs.

LES GRANDES ŒUVRES DU MOUVEMENT LIBERTIN
​

Littérature
  • Sorel, Histoire Comique de Francion, 1623
  • Molière, Dom Juan, 1665
  • Crébillon, Les égarements du cœur et de l’esprit, 1736 – 1738
  • Laclos, Les liaisons dangereuses, 1782
  • Sade, La Philosophie dans le boudoir, 1795
Peinture :
  • Boucher, Odalisque, 1754
  • Fragonard, Le Verrou, 1774
Musique :
  • Mozart, Don Giovanni, 1787 
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