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MOUVEMENT LITTÉRAIRE ET CULTUREL : LE LIBERTIN

5/2/2020

3 Commentaires

 
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Le verrou, Jean-Honoré Fragonard, 1776 –1779
Le mouvement Libertin se développe en Europe à partir du 17e siècle. Il se présente d’abord comme une contestation des dogmes de l’Église pour devenir, au 18e siècle, un mouvement à la fois littéraire et culturel qui revendique la quête des plaisirs.

HISTOIRE DU MOUVEMENT.

Avec la Régence de Philippe d’Orléans, en 1715, la noblesse se précipite dans la recherche du luxe et des plaisirs : La cour, l’opéra, les petites maisons, les boudoirs sont les lieux ou s’exercent les jeux et la séduction.

  • La naissance de la libre pensée

Au début du 17e siècle, un esprit de contestation se développe chez les écrivains, mais aussi chez les savants, les médecins et les philosophes. A l’image de Théophile de Viau ou de Cyrano de Bergerac, épris de liberté, « l’esprit fort » refuse les croyances imposées par la religion. L’Église condamne violement ces libres penseurs, que Molière met en scène à travers le personnage de Dom Juan.

  • Le triomphe du libertinage

Au 18e siècle, le sens du mot « libertinage » évolue : il ne désigne plus seulement un mouvement de pensée philosophique, mais un comportement général qui recherche le plaisir des sens. Le Libertin est désormais celui qui comme Giacomo Casanova, multiplie les liaisons amoureuses en affichant sa soif de conquêtes. Louis XV lui-même donne à la cour l’image d’un roi libertin, célèbre pour ses soupers de débauches dans les appartements de Versailles. C’est cette atmosphère de séduction et de liberté des sens qu’on retrouve, dès leur titre, dans les romans de Crébillon, Le Sopha ou Les égarements du cœur et de l’esprit.
  • Les derniers libertins

Dans la seconde moitié du 18e siècle, la société aristocratique fait du libertinage un jeu cruel ou la femme conquise devient une victime, comme en témoigne Mme de Trouvel, l’héroïne malheureuse des Liaisons dangereuses de Laclos. L’œuvre du marquis de Sade développe cette perversion du comportement amoureux jusqu’au paroxysme. La Révolution française, en renversant la société aristocratique, met un terme à la réalité sociale et culturelle du libertinage.

LES PRINCIPES DU MOUVEMENT
  • Affirmer la liberté de penser : Les libertins partagent le même scepticisme devant les croyances, les préjugés et les superstitions. Ils rejettent la foi aveugle dans les principes religieux et la soumission à l’autorité de l’Église.
  • Recherche du plaisir : Les libertins sont à la recherche du plaisir sensuel et de la volupté. Ils dénoncent cyniquement l’hypocrisie sociale. Ils manifestent ainsi leur esprit de révolte contre les interdits, les tabous imposés par la morale et la société.

LES THEMES ESSENTIELS DU MOUVEMENT
  • Le défi de la morale : Le libertin, par son comportement et ses discours, se place au-dessus de la morale et de ses préjugés. Il défie l’autorité paternelle, l’institution du mariage, les conventions sociales.
  • Le séducteur et son prestige : Le personnage du libertin brille avec éclat. Elégant, audacieux, sûr de lui, entouré d’animateurs, c’est l’homme ou la femme à la mode qui séduit par vanité en tenant la liste de ses conquêtes.
  • Les stratégies de la conquête amoureuse : Le libertinage met l’art de la guerre au service de la séduction amoureuse. Le libertin agit comme un militaire au combat qui, par ses ruses et ses manœuvres, cherche à vaincre toute résistance chez ses conquêtes.
  • Les raffinements des plaisirs : La société libertine exalte le luxe des décors, le raffinement des soupers, la beauté des toilettes et des parures qui s’affichent à l’opéra, dans les salons et les boudoirs.

LES GRANDES ŒUVRES DU MOUVEMENT LIBERTIN
​

Littérature
  • Sorel, Histoire Comique de Francion, 1623
  • Molière, Dom Juan, 1665
  • Crébillon, Les égarements du cœur et de l’esprit, 1736 – 1738
  • Laclos, Les liaisons dangereuses, 1782
  • Sade, La Philosophie dans le boudoir, 1795
Peinture :
  • Boucher, Odalisque, 1754
  • Fragonard, Le Verrou, 1774
Musique :
  • Mozart, Don Giovanni, 1787 
3 Commentaires
Théo
8/3/2021 01:35:37 am

Bonjour, le contenu de cet article est merveilleux, mais pourquoi donc ne pas avoir indiqué en bas d'article que son contenu est le parfait copier coller de la page 282-283 du "mille ans de littérature française" edition Nathan ???

Réponse
Fiona
6/4/2021 09:46:28 pm

Je trouve ça drôle de dénoncer ça comme ça, et ce qui est le plus drôle c’est que tu publies ça à 1h35 du matin

Réponse
Pierre
13/3/2022 10:20:49 am

Je pense que l'heure de mon commentaire (10h15) n'éveillera pas cette fois les soupçons de Fiona :-/
Théo a parfaitement raison : citer ses sources (a fortiori lorsqu'il s'agit d'un copier-coller) est la moindre des choses. Sinon cela s'appelle du plagiat, pénalement répressible et moralement répréhensible.

Réponse



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