1. Journal de classe
Il l’accompagne chaque jour et doit être régulièrement rempli. Après l’annonce du sujet du jour, le maître procède aussitôt au contrôle des journaux de la classe. En cas d’absence de l’enseignant, l’élève note « le maître absent » puis revoit les leçons déjà vues. Il n’oubliera pas de reprendre les sujets sur les quels portent les devoirs et de signaler les dates de leur remise. 2. Cahier de communication Le titulaire de classe veillera à ce que ce document soit tenu avec soin. En effet il est un document très important qui établit le lien de collaboration entre les parents et le maître ou autorités de l’école. Si l’école diffuse le règlement d’ordre intérieur, celui-ci peut-être collé sur les 1ière pages de ce cahier et même date. Les communiqués rédigés à l’intension des parents ou tuteur d’élèves, seront obligatoirement contre signés par le chef d’établissement. Ce cahier de communication renseigne comme sur les points suivants ; état de santé, conduites, relation avec les camarades et autorités, résultats scolaires, cas de disciplines,… 3. Cahiers de résumés Ils constituent des véritables outils de travails qui complètent les manuels et doivent être conservées avec le plus grand soin. Le maître les vérifiera pour relever les erreurs et les omissions et exigera les corrections nécessaires. Les cahiers seront du reste écrits de manière assez lisible. 4. Manuels scolaires Par définition, manuel vient du « manus »qui signifie « main » pour dire que c’est un outil que l’enseignant façonne de sa propre main. La confusion subsiste encore entre manuel et livre. Le terme « livre » est réservé à tout document de référence avec tout les détailles qu’ils contient, par contre, un manuel est essentiellement conçu pour des buts scientifiques et surtout didactiques. A ce titre un manuel a le niveau de difficultés bien adaptés aux capacités et à l’âge moyen de la classe, le contenu des matières conforme au programme et aux réalités du milieu et en fin, le style le vocabulaire à l’expression des élèves. Il présente des avantages aussi bien du côté du maître et des élèves. Pour le maître le manuel constitue un outil de base pour la préparation des leçons. Au cours de leçon, il l’exploite par exemple dans l’enseignement de lecture ou d’étude des textes et s’en sert aussi comme matériel didactique en vu d’illustrer des matières par des images (croquis, des dessins, les photos). Mais un manuel ne peut être le substitut du cahier de préparation au cours de la leçon. L’élève le manipule une classe sur la demande du maître et à la maison pour tirer des informations complémentaires les quelles facilitent la compréhension et l’assimilation des connaissances grâce aux images des exemples concrètes. Des nombreux exercices qu’il propose lui permettent de s’appliquer assidûment. Il cultive aussi le goût de la lecture. Cahiers exigés : · Au degré élémentaire : trois cahiers au minimum, un cahier de calcul, d’écriture, de dessin. · Au degré moyen : six cahiers, un cahier calcul de dessin, d’écriture, d’étude du milieu et un cahier brouillon. · Au degré terminal : même cahiers qu’au degré moyen plus un cahier de résumé de géographie, histoire, vocabulaire. Remarque : Le soin des cahiers des écoliers dépend des exigences du maître. Dans les petites classes on y fera que des copies, l’effort partant sur le soin et l’écriture. A partir de la 3ème année, on y fera des vrais devoirs corrigés par le maître. Les appréciations sont notés soigneusement jamais elles ne sont jetés dans le cahier pour le simple but de décourager l’enfant. Dans le milieu cultivé les parents sont invités de signer de temps en temps les cahiers. Les devoirs à domicile ne sont donnés que si l’enfant est capable de les faire proprement. 5. L’ardoise C’est un outil indispensable dans des classes inférieures de tout petits enfants où il présente l’avantage certain d’être économique et facile à manipuler. Dans les classes élevées, on la remplace très souvent par les cahiers de brouillons. Notez que l’ardoise a des détracteurs et ses partisans a. Les détracteurs : sont les gens qui sont contre l’ardoise, ils disent qu’elle oblige l’enfant à écrire gros, d’alourdir la main, de déformer l’écriture qu’elle ne permet pas même de bien tracer les pleins et les délis d’une lettre surtout quand la touche est devenue petite ou est cassée, elle est peu hygiénique par la façon habituelle de l’effacer. b. Les partisans : ceux qui sont pour l’ardoise, ils le trouvent économique, propre pour l’initiation de l’écriture dans les petites classes. D’un maniement facile, l’ardoise est nécessaire pour le procédé la martinière dans les grandes classes, ainsi que les dictées, les calculs mentals et écrits, problèmes,… N.B : L’ardoise reste un outil idéal à tous les degrés, elle est indispensable en 1ière et 2ième années, utile encore en 3ième dans les grandes classes, elle est remplacée par le cahier brouillon qui présente certains avantages, malgré cela, l’ardoise reste utile pour le procédé la martinière même dans les grandes classes. 6. Les livres Un des achats le plus important pour le rendement scolaire et la valeur de l’école est celui des livres pour des élèves. Il faut apporter un soin particulier à l’étude de contenu et à la présentation des livres. Les qualités demandées pour un livre : - La simplicité et la solidarité du fond. - La beauté des illustrations et charité. - Typographie (écrire) - La mise en évidence de l’essentiel. Remarque : Le livre de lecture doit être irréprochable au point de vue moral apte à développer des sentiments nobles. Les autres objets classiques Chaque élèves doit avoir une touche dans les petites classes, un bic bleu rouge en 5ième et 6ième, crayon de couleur, d’une gomme, une latte, au degré supérieur un équerre, un compas et un rapporteur et un sac d’écolier, une boite d’instrument. Cette contribution est de Mr. A. KAMBALE MOWA-VINYWA, il est Licencié en Pédagogie scolaire.
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Janvier 2018
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