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La critique interne en Histoire.

19/5/2016

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http://media.senscritique.com
Elle  s’intéresse  au  contenu  du   document ,on  l’appelle  aussi :<<critique  du  témoins >>  ou  encore <<critique  de  crédibilité>>
En  effet   au  cours  de  cette critique de crédibilité, l’historien  cherche  a  juger  la crédibilité  du  témoins  en mesurant le degré  de  confiance que mérite l’auteur  c’est-à-dire établir   la  valeur   du  témoin et du témoignage. Cette critique tourne autour de deux examens :
- critique  d’interprétation ou herméneutique  ou  exégèse  et   
- la critique  d’autorité
1. Critique  d’interprétation  ou  herméneutique  ou exégèse
Elle vise à établir le sens du document c’est- à -dire à préciser ce que l’auteur dit et ce qu’il a voulu dire.
Il s’agit de bien comprendre ou de bien interpréter le document et de bien savoir ce que l’auteur a dit.
Ainsi on s’arrache à la signification de chaque mot, chaque phrase et du paragraphe entier.
                        2. Critique  d’autorité
Elle va établir la  crédibilité, la  confiance que l’auteur mérite. Elle essaie de voir si  les  faits perçus par  le témoin  n’ont  pas  été  modifié. Pour cela l’historien se base sur trois autres critiques :
  • la critique   de  compétence,
  • la critique  de  sincérité et 
  • la  critique   du  témoignage
&. La critique  de  compétence
Elle va établir la valeur de l’observation du témoin. (Basée  sur  les  sens)
- l’auteur a-t-il bien observé ?
- A-t-il été capable de bien  observer   c.-à-d.   de  bien  percevoir  et  de  bien  comprendre ?
- Ses   sens   sont –ils  normaux? (myopie, daltonisme, fatigue, éloignement,  préoccupation, etc.)
- Disposait-il   d’une  capacité intellectuelle et des qualités voulues pour observer et comprendre le sens de l’événement qu’il décrit ou rapporte.
Est –il  exempt  des préjugés ?
& . Critique  de  sincérité
On tache de connaître les déformations volontaires dues à plusieurs causes.
- L’auteur  a-t-il  noté correctement son observation ?
-N’a-t-il  pas commis certaines erreurs involontaires dues à l’infidélité de la mémoire, à la faiblesse  intellectuelle.
-Est  -il précis?
-Se soucie –t-il  du détail?
& .critique   du   témoignage
Elle détermine si les faits rapportés  sont historiquement; certains, probables, inadmissibles, on  y  arrive  par :
  1. par   confrontation   du  témoin
  2. par   argument   a  priori
 
a)par   confrontation    du   témoin
A condition que le témoin soit strictement indépendant. S’ils sont d’accord il y a certitude, s’il ya désaccord, on s’en tient au document plus confiant.
b)par argument a priori :
 C’est-à-dire nier un fait attesté par le témoin parce qu’il va a l’encontre  de la  loi.
- La loi physique : lois qui régissent la nature et la physiologie.
-morales : les lois qui régissent l’activité libre et consciente.
-métaphysique.
                        3 .critique  d’exactitude
 On tache de connaître la déformation inconsciente dus à plusieurs causes.
- L’auteur  a-t-il  note  correctement  son observation ?
- N’a-t-il  pas commis certaines erreurs dus à l’infidélité de la mémoire, la faiblesse intellectuelle?
- Est –il permis?
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Critique historique (introduction)

17/5/2016

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http://previews.123rf.com
Définition
- La  critique historique est l’ensemble des règles à  suivre   pour   effectuer une analyse scientifique des  ressources historiques.
- c’est une science qui a pour objet propre d’étudier la méthode que l’on applique pour connaitre le  passé.
-c’est un examen  de la valeur et de la signification des sources historiques fait avec précaution avant   de les utilisés.

La  critique  historique

Une  fois  rassemblés, les  documents  doivent  être  analysés et contrôlés. Il s’agit de s’assurer de  la  validité

Pourquoi  nous   étudions  la  critique  historique ?

La documentation à laquelle  l’historien fait recours pour se construire les faits humains passés   sont  indirects. Car l’historien n’est  pas  toujours  témoins des  faits  qu’il  rapporte. 

Avec les documents historiques, il est parfois
difficile  de  vérifier  l’authenticité  car parfois le document est incomplet.
Pour que la vérité historique du document soit dégagée, l’historien fait recourt à la critique historique pour rétablir la vérité première et comprendre la raison première des événements.

Dans la vie courante ou professionnelle, la critique historique nous  aide à développer l’esprit critique  c’est - à - dire être capable de faire un jugement des faits que l’on nous raconte.

2. Les étapes de la recherche

A. L’HEURISTIQUE
Elle recherche a réunir toutes la documentation qui traite sur un sujet. C’est une étape important à la  recherche.
- les  vestiges archéologiques sont découverts aux fouilles.
- les traditions orales se récoltent auprès des griots et des vieillards.
- Les documents écrits dans la bibliothèque.

B .LA  CRITIQUE  HISTORIQUE

Une fois rassemblés, les  documents  doivent  êtres  analyser et contrôler.
Il  s’agit de s’assurer de la validité et de l’authenticité des  documents,  c’est  le rôle de la critique   historiques .

C .SYNTHÈSE   HISTORIQUE

Par la synthèse l’historien établit un récit suivant les événements.
- il  regroupe  les  faits
- les   interprètes
- les   explique  et  les  exposes

OPÉRATION   DE  LA  CRITIQUE   HISTORIQUE

La  critique  externe

Elle  s’occupe   de   tout  ce  qui  concerne  la  forme   extérieur  du  document
Elle  établit depuis le début la  valeur des documents. Si c’est un faux document, il ne sera plus   nécessaire d’aller plus loin  c’est- à -dire d’appliquer la critique interne.

On   se  pose  alors   les  questions :
-le  document est –il  original ?
-le  document  est –il  une  copie ou  une  copie  d’une  copie ?

Elle étudie donc les textes indépendamment de leur contenu, vise  à  établir  l’identité  des   documents.

La  critique  externe  à  son  tour  se  subdivise  en :
- Critique  d’authenticité
- Critique  de  provenance
- Critique  de  restitution  ou textuelle   ou  Ecdotique
- Critique  d’origine

A .CRITIQUE  D’AUTHENTICITE
Elle examine si le document est vrai, original, une copie ou un  faux.
Elle cherche à vérifier si les indicateurs du document  sont conformes à la vérité pour savoir s’il  n’y a  pas  d’erreur  en ce sujet.
- un document est original quand le texte est celui que le présumé auteur avait effectivement écrit.
-le document est une copie quand elle  est conforme à l’original.
-le document est  un faux quand le contenu, la  date, le lieu ou l’auteur est faux.

B.LA  CRITIQUE   DE  PROVENANCE

Elle  consiste   a  établir   toute l’identité  du  document   tout  ce  qui  concerne   son  origine ,  son auteur ,  l’époque  de  sa  rédaction, l’endroit  ou le milieu  ou il  a été  conçu, les   conditions dans lesquelles il a été rédigé, la manière dont il a été transmis jusqu'à nous. En un mot,  la critique de provenance est l’histoire d’un document.

* L'AUTEUR
Généralement  le nom de l’auteur figure au début ou à la fin du document.  Le document peut être anonyme (sans nom d’auteur) ou   un  pseudonyme (signer sous un nom emprunté) le document peut être  signé  par un faussaire.

C . CRITIQUE   DE   RESTITUTION   OU  TEXTUELLE  OU  ECDOTIQUE

On  procède à cette  critique lorsqu’on a plus d’originale ou lorsque l’original n’est  plus complet. On   essais alors de restituer le texte du document dans la forme originale.

L’émendation :   est un procédé de corriger une copie. 

Pour un document historique la différence entre l’original et la copie est liée à 3 types  des   fautes :

- la  faute accidentelle: elle  se  produit à l’insu du copiste soit par manque d’attention, fatigue, précipitation. Ces sont des mots mis et fautes  d’orthographe.

- la  faute  volontaire : le copiste modifie le texte du document intentionnellement. Il  peut  soit ajouter ou supprimer un passage. il est donc conscient qu’il déforme la pensée de l’auteur.

- la  faute   de  jugement : elle se fait consciemment mais sans intension de fraude. Il arrive souvent lorsque le copiste ne comprend pas le texte. Il le juge obscurément et le rend un peu claire, il le modifie , le corrige pour le rendre intelligible
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Le royaume Luba, une civilisation monétaire avancée depuis le IXème Siècle.

9/4/2016

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http://www.genuineafrica.com
Situé entre le Lac Tanganyika et la rivière Kasaï  de la république démocratique du Congo, le royaume Luba est l’un des royaumes remarquable du centre de l’Afrique. Leur origine vient de la migration d’un clan de l’ethnie Songhoy au XVIème siècle. Ils vivaient dans les provinces du Kasaï et de l’actuel Nord du Katanga.
C’est un peuple organisé essentiellement en chefferies indépendante, des genres de tribus. Parmi ces tribus, nous trouvons Les Bena Lulua, Bena Mualaba, les Bakwanga, Bena Mutombo, Bena Mpuka, Bena Tshibanda.

Chaque chefferie est sous la direction d’un Bulopwe, toute fois l’ensemble de l’empire est sous la direction du Kalamba, qui est une direction symbolique. Le premier empereur de Baluba fut Kongolo qui est aussi considéré comme l’ancêtre des Basonges selon la tradition. Leur système politique est bien plus élaborer qu’il contient des seigneuries pour regrouper un grand nombre des villages. C’est comme un détachement du système de l’empire grec de gouverneur, mais cette fois au centre de l’Afrique.

Une autre ressemblance frappante est que Les balubas, comme le grec, ont aussi confiance à un oracle, le Lubuko. C’est une sorte de maison avec une porte d’entrée à l’arrière et un mûr en bois en avant. La personne à l’intérieur répondait aux questions posée par oui ou par non. Les questions étaient posées par l’interlocuteur devant le mûr de bois.


Photo
Congo Cross OF Katanga | Balubahttp://www.massimomalimpensa.it
Les fouilles archéologiques ont révèle que les peuples Luba utilisaient depuis le IXème siècle un monnaie en cuivre cruciforme. C’est suite à leur force économique et démographique, que les balubas parviennent à rendre leur langue une lange interethnique.
​
L’empire Luba fut conquis au XIXème siècle avec l’apparussions des premiers fusils dans la région. ​
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Le Royaume Kuba, une civilisation égalée à celle de l’Egypte

9/4/2016

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Kuba/Lele Cup / http://www.rhodesafricanart.com/
Pendant que les royaumes des côtes de l’Afrique connaissent la décadence durant le XVème siècle suite à leurs contacts avec les européens. Les royaumes du Centre sont en quelques sortes épargnés de ces vagues de dépopulation forcées par la traite de noir et l’esclavage. Toute fois, nous tenons à préciser que la plus parts des royaumes du Congo existent aujourd’hui comme chefferie et unité administratif. Certains des royaumes épargnés sont l’objet de cette leçon.

Dans le Kasaï occidentale et la Luluwa, le royaume Kuba se forme durant le XVe siècle. Il prend son essor sous le règne de Chamba Bolongongo vers le XVIIème siècle. Durant son règne, Chamba encourage les nouvelles cultures en introduisant les cultures du Maïs et de Tabac.

Durant la même période, le royaume voit l’introduction du tissage du raphia, la sculpture et l’organisation d’un service militaire véritable. C’est important de noter que c’est uniquement dans le royaume Kuba, parmi les royaumes du centre de l’Afrique, où les souverains avaient institué une charge de gardien des traditions orales : Le Moaridi.

A la fin du XVIIème siècle, les Luba envahirent une partie du royaume Kuba. Toute fois, celui-ci perdura jusqu'à sa soumission par les forces belges en 1904. William Shephard, missionnaire américain, visita le royaume avant sa destruction par le belge. Il dit ceci de son entrée dans les terres du royaume : « … (Le Kuba) donne l’impression d’une entrée dans un monde civilisé… peut-être qu’ils ont reçu leurs civilisations des Egyptiens – ou les Egyptiens ont reçu les leurs de Bakuba. »
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Shephard fut le premier étranger à visiter la ville d’Ifuca, à la court du roi Kot aMbweeky II en 1892.
 
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Le roi de Bakongo qui a dit : «  NON à l’esclavage de Noirs… » 

7/4/2016

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https://upload.wikimedia.org
Nous connaissons l’époque précoloniale suite à son interaction avec les blancs. C’est toute fois une période qui vient après les vagues des migrations bantous venant des régions occidentale dont les Nigeria et le lac Tchad. Ils arrivent au Congo qui, à cette époque, est habité surtout par le peuple pygmées.

Les bantous s’installent principalement sur les côtes et les plateaux du sud et de l’Est de la RDC en évitant la forêt dense qui occupe le centre du pays. Les bantous mirent en place des empires parmi lesquels Kongo, Kuba, et Lunda. Les bantous utilisaient les tamtams comme moyen des communications.

Ils ont aussi construits des forteresses et se sont faits des vêtements de textile tiré de la feuille de Bambou. Les peuples bantous possédaient des connaissances en Médecine, ils avaient des vaccins (Kutema Lulindi).

L’Empire Kongo
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C’est l’un de plus vastes empire des Bantous au Centre de l’Afrique. Il comprenait l’Ouest de la République Démocratique du Congo, Le Congo-Brazzaville et l’Angola lors de son apogée. Les relations entre les Bakongos et le Batéké, au Nord, sont surtout commerciale mais parfois hostiles. L’économie de l’empire se fonde sur l’agriculture surtout la production des ignames et huile de palme.

En 1482, Diego Cao arrive à l’embouchure du fleuve Congo et ainsi l’empire Congo entre en contact avec la civilisation européenne. Durant cette période, la traite des noirs menace l’empire avec les kidnappings des sujets du royaume par les marchants portugais. Cette pratique annonce le déclin de l’empire Congo.

Avant que le déclin n’arrive, l’Empire Kongo donne naissance à l’un des rois les plus intelligents et le plus diplomatique de cette période, le Roi Alphonse I. Il est parmi les rares rois africains des années 1500 à savoir lire et écrire une langue européenne.

En 1526, il envoya une lettre au Roi Joao III de Portugal en disant : « Chaque jour, les marchands kidnappent mon peuple- les enfants de mon pays, fils de nobles et vassal, et même les membres de notre famille… » C’est l’une de nombreuses lettres qu’il a écrit contre la traite des noirs et l’esclavage.
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Après sa mort, l’empire Kongo va en décadence. En 1665, les portugais soumettent les Bakongos à la bataille d’Ambuila. Beaucoup de noirs furent emportés au Brésil comme des esclaves. Leur port de déportation fut Emboma, l’actuel Boma.
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Comprendre la préhistoire du Congo

4/4/2016

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National Museum of African Art, Smithsonian Institution
L’histoire de la république démocratique du Congo est une étude bien vaste qui couvre les différentes étapes de l’histoire. Il est bien normal que certains élèves imaginent que l’histoire du Congo commence avec la découverte de l’embouchure du fleuve Congo en 1482 suite à l’étude des grandes découvertes à l’école primaire. Toute fois, aujourd’hui nous allons couvrir la préhistoire du Congo.

Il est important de rappeler que la préhistoire est la période qui précède l’invention de l’écriture. Considérant cette période, les traces les plus anciennes de l’existence humaine sont associée aux préacheuléens découvert dans les sites archéologiques du Katanga et du Kivu, respectivement Katanda 2 et Sanga 5. Ces traces sont essentiellement des galets taillés dont l’âge est estimé à plus de 200,000 ans.

Entre les traces de préacheuléen et des premiers villages, le Congo était habité par des peuples nomades, qui vivaient de la chasse et de la collecte. Ces peuples nomades sont peut-être les ancêtres des peuples pygmées, qui font la fierté de la république démocratique du Congo et dont la culture est encore méconnue.

La découverte des nombreuses bifaces et hachereaux dans le site archéologique de La Kamoa au Katanga atteste l’existence de l’acheuléen.

Le deuxième millénaire avant Jésus – Christ est une période des grandes migrations des peuples cultivateurs (Néolithiques). Un grand nombre d’entre eux sont des peuples bantous qui font leurs voyages à partir des années 3500 av. JC.

Au Congo, les premières traces de la population pratiquant l’agriculture se matérialisent vers -2600 par la tradition « Imboga » dans le territoire de Mbandaka et du Lac Tumba, ensuite vers -2,300 par la tradition « Ngovo » au bas-congo et « Urewe » au Kivu (dans l’Est du pays.)

Bien qu’il soit probable que les villages de l’Est du Congo utilisaient le fer avant ceux de l'Ouest, suite aux découvertes des fours de réductions dans les régions avoisinantes ; il est important de savoir que la métallurgie (utilisation du fer) par les autres communautés du Congo est plus évident à partir des années 2000 av. J.C.
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LA  PRÉHISTOIRE  

9/3/2016

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L'Os d'Ishango en RDC /vikidia.org
1 définition

Le  terme «préhistoire » a deux  sens, il se définit à la fois  comme science et comme période.
  • Préhistoire comme  science :  elle  étudie, l’évolution  de  l’homme  et des  ses  activités  sur la  terre  jusqu’au  premiers  témoignage  écrits  (4000 av .j .c ) .
Elle  fait recours à la méthode et l’objet  de l’archéologie et la géologie.
  • Préhistoire comme  période : elle est une longue période qui commence avec l’apparition de l’homme sur la terre jusqu’ à l’invention de l’écriture.
Ces définitions restent subjectives  et adoptées à l’unique vision européenne des choses car tous les peuples n’ont pas connu l’écriture au même moment.

2 subdivision  géologiques  de  la  préhistoire

La subdivision géologique de la préhistoire est une  subdivision  chronologique   de  l’histoire  de  la  terre.  Elle se caractérise par l’étude des  différentes phases  qu’a connues la terre pour que la vie y  soit  possible.

Généralement on suppose que c’est  au cours du précambrien que l’on assiste à la formation de la partie superficielle du globe terrestre et à l’apparition de la vie sur la terre. En effet, les géologues subdivisent l’histoire de la terre en 5 ères  géologiques.
  • l’archéozoïque ou précambrien
  • la paléozoïque ou ère primaire
  • mésozoïque ou ère secondaire
  • cénozoïque ou ère tertiaire
  • quaternaire

NB:
  • la vie a été précoces chez les végétaux.
  • aux  différentes  périodes de l’âge de la terre, correspondent l’apparition de certaines espèces  dans  le monde végétal.

Subdivision  climatique  de  la  préhistoire
Durant le quaternaire, les  climats de la terre subirent des variations considérables. Ces variations  soumirent  certains environnements à l’extension ou au retrait des couvertures glaciales et d’autres au développement de la vie.

Au cours du quaternaire, le continent africain a connu certaines modifications physiques. Pendant cette  période environs 6 millions d’années, le climat et les environnements de la terre subissent  des  variations considérables : « des vallées, des terrassas fluviales se  formèrent,  la  faune  et  la  flore subirent  de  modification  importante ».

Les  différentes périodes d’humidités en  Afrique ont des noms tirés des sites géographiques de l’Afrique orientale. Les  noms ne sont plus utilisés aujourd’hui, les  fluctuations de la pluviosité au cours de la Pléistocène permettant de diviser cette époque en succession des périodes qui sont respectivement: KAGUERIEN , KAMASIEN ,KANJERIE ,GAMBRIEN
 
EUROPE  NORD                  AMÉRIQUE DU  NORD                         AFRIQUE

GUNZ                                           NEBRASKA                                            KAGUERIEN

MINDEL                                       KANSAS                                                  KAMASIEN

RISS                                              ILLINOIS                                                KANJERIEN
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LES SCIENCES  AUXILIAIRE DE L’HISTOIRE

2/3/2016

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Pour les victimes de la torture (photo Equipe d'Exetat.net)
2.1 Définition

Les  sciences auxiliaires  de  l’histoire  sont  celles  dont l’histoire  fait  appel  pour sa  formation. Elle  complète  ou éclairent les recherches  en  histoire.

2.2 Typologie

1. La  linguistique: Elle  est l’étude scientifique  des  langues  en  particulier. elle  étudie  les  phénomènes  intéressant  leurs  évolutions, leurs  développements,  leurs répartitions  dans le monde, leurs rapports et leurs structures. Elle permet  de  faire  ressortir  leur  degré  de  parenté et  de prouver   qu’elles  sont  d’une  origine  commune. La linguistique  est  donc  une  science  comparative  des  langues.

2. La philologie: C’est une discipline  qui  étudie la  langue  de  document. Elle étudie  l’évolution  interne  d’une langue.  En effet, la connaissance approfondie d’une langue nous livre non-seulement le contenu d’un document, mais nous permet  aussi de le restituer dans le temps et dans l’espace.

3. La paléographie: C’est l’étude des écritures anciennes c’est-à-dire  la science  qui   enseigne à lire  les  documents; à déchiffrer  les  abréviations, en effet , à partir de l’écriture, on  peut restituer un document dans le  temps et éventuellement  identifier  son  auteur.

4. La diplomatique: Science qui étudie les schémas et formules employés dans les actes publics pour en établir l’authenticité. Les documents relevant de la diplomatique sont notamment: les chartes, les diplômes, les actes  officiels . . .

La diplomatique a quelques auxiliaires :
a)La chronologie :elle  étudie  les  différents  systèmes de  datation, les  ramènes  au  calendrier  universel (ERE  Chrétien).
  • La date est donc un point de repère pour situer un événement historique.
  • la chronologie  absolue : c’est quand la date d’un événement est bien précise.
  • la  chronologie  relative: les événements sont classés les uns avant les autres.

b) La  sigillographie : elle étudie  les  sceaux apposés sur  les documents, qui  furent  longtemps  les  signes d’authentification  par  excellence .

5. L’onomastique: Elle étudie les noms propres, des  lieux (toponymie), des personnes (anthroponymie), des  eaux (hydronymie).

6. L’archéologie: Elle  étudie les vestiges des civilisations anciennes enfouis  dans  le sol.
Ces  objets  ou  vestiges  archéologiques  doivent  passer  une  technique  de  recherché .
a) L’analyse  pollinique : c’est l’étude des  grains  de  pollen  contenus  dans  les  sédiments préhistoriques. Cette  étude permet de reconstituer la flore.
b) Le carbone 14 ou radio carbone: c’est une isotopie de carbone retrouvé dans les corps organiques  (plantes, animaux). Le carbone 14 vient des échanges respiratoires avec l’atmosphère. Lorsque un  corps  organique cesse de  vivre, le  carbone 14 qu’il contient  commence  diminuer, à décroître, à se désintégrer à un taux régulier.

7. Numismatique
Elle étudie les  monnaies  anciennes qui n’ont  plus cours actuellement. Grace  à  elle, on peut  connaitre  la  puissance  d’un Etat  et  les pays avec lesquels  il entretenait des relations commerciales.

8. L’héraldique : Étudie  les  armoiries  (blasons)

9. La  généalogie : Étudie les origines et la filiation des familles.

10. La géographie  humaine : Etudie les origines et l’évolution d’une société en rapport avec le milieu physique où  elle vit. Elle fait ressortir les influences réciproques entre l’homme et la nature.

11 L’épigraphie : Étudie  les  épigraphes  (ou  épitaphes) inscription  sur  une  matière  durable.
​
12 La cryptographie : Étudie les signes conventionnels, les écritures secrètes, les  messages  codés.
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CHAP 1. LES  SOURCES  DE  L’HISTOIRE  OU  LES  MATERIAUX  HISTORIQUES

20/2/2016

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Les outils de l'homme d'Oldway, Musée d'Arusha, Tanzanie (photo Equipe d'Exetat.net)
Pour  décrire  l’histoire  des  homes,  l’historien  recherché , assemble,  réuni  toutes  les sources ,tous  les  témoignages ,en  bref   tout  ce qui  subsiste  des  faits  passés .  Tel  est  l’objet  de l’heuristique

1. Définition
-on  appelle sources  ou   documents , en  histoire , tout  ce  à partir  de  quoi l’historien  tente  de  reconstituer  le passé  humain .
-c’est  toutes  traces,  volontaires  ou non, laissées par  l’homme  et  qui explique  sa  présence .

2. Typologie  (sortes)

Les  sources  archéologiques

Elle  sont  appelées   sources  muettes  ou  monumental : ce  sont  toutes  les  traces matérielles  de l’homme , à l’exception  des  documents  écrits .

Ces  sources  sont  plus  sures ,  ce  sont  des  témoignages  irrécusables  ou  comme dirait un juge d’instruction  <<des  pièces à conviction >> pour  deux raisons:
- sa  matière  se  prête  moins  au  fraude  ou  à la  falsification .
– son  caractéristique involontaire (contient des objets  fait  pour  un but  pratique).
Dans  les  sources  archéologiques l’on  distingue  les  restes  et  les monuments :

A. le reste 

-organiques : sont  des  restes  corporelles  d’hommes , d’animaux , des  plantes , et  d’aliment.
–non  organiques  : tous  les  objets  d’usage  plus  ou  moins courant , tels que armes , casseroles , pots , cruches ,. . .
Ces  restes  nous  donnent  des  renseignements  sur le genre  de  vie  des  peuples .

B. les  monuments

Les monuments sont    tous  les  objets  fabriques  par  l’homme  dans le but  d’immortaliser  quelqu‘un  ou  quelque  chose,  soit  les  restes qui  ont   servi  d’habitation  ou  encore  les  objets  destines  à embellir  la vie  courante . ces  monuments  sont  fait  pour  la postérité ,pour que les générations  futures   se souvienne d’un outil  autre  personnage .  Ils  sont  faits pour durer.
Exemple:
  • châteaux  forts,
  •  forteresses,
  •  églises,
  •  temples,
  • les statues. ..
NB:
- Les sources archéologiques  posent la difficulté d’interprétation  car elle reste muette. Il est  indispensable  de  disposer  des  textes pour  les  interprétés.                                                                             - toute source  muette  n’est  pas  nécessairement   une   source  archéologique. les  sources archéologiques  sont  celles  trouvés  à partir  des  fouilles  archéologique.

2.2 La  tradition  orale  ou  sources  orales

C’est  un  témoignage  transmis  oralement. mais toute  source  orale  n’est  pas  nécessairement  une  traditions  orale . la tradition  orale se  transmet  oralement  d’une  génération  à une  autre .
Exemples
  • la  dot de 10 chèvres chez  le Yira,
  • Ne pas  coupe  un arbre  du Mahero,
  • Ne  pas saluer  sa belle –mère  en  lui  serrant  la  main  chez  les Nandes .

La  tradition  orale  présente  5 grands  problèmes :
  1. Le  problème  d’interprétation : car  dans le cas  d’un  proverbe  le  message  peut  être  modifie exemple : pour  les  mythes ,les contes . . .
  2. Le  problème  de chronologie: il n’y a pas une datation  fixe.
  3. Le problème  de  quantification : ne  signale  pas  les nombres
  4.  Le  problème  de  crédibilité : l’originalité  est  déformée quand  le  message  passe  d ‘une  génération  à une  autre .
  5. Le  problème de  garantie : elle  connait  des limites  spéciales  et  temporelles.

2.3 Les  documents écrits

La  source  écrite  comprend  tous les  écrits   de  n’importe  quelle  manière , sur  n’importe  quelle  matériel  publié  ou  non . Dans  l’ensemble  de  tout  ce  que  l’homme  a  écrit , nous distinguons  deux  grands  groupes :
  1. les  sources d’archives
Ce  sont  tous  les  documents  écrits , faits  en fonction  de  la vie  publique , ou  encore  tous  les  documents  reçus  ou  rédigés  par  une  personne dans la fonction publique, c’est- à -dire  par une personne  investie  par la loi  ou la  coutume  d’une  autorité spéciale .

Exemple:
  • un  chef  coutumier,
  • un  pasteur,
  • un  président …
Les  sources  d’archives sont  normalement  les  écrits  les  plus  sures  dont  disposent  l’historien  parce qu’elles ont  une  portée  pratique  et  juridique.

- Documents  prives : lettres  de  familles, correspondances  commerciales.
- Documents  officiels : émanent  de  l’état  ou  des  ses  représentants : correspondances  officielles  ,décrets , textes  législatives . . .
-Documents  juridico–religieux : livrets  de   baptême, de mariage . . .

B.Les sources littéraires (narratives)
 
sont  les  documents  destines  à  informer  les  contemporaines  ou  la  postérité .
On peut  les repartir  en :
1.les œuvres  historiques : qui  consignent  ou  prétendent  consigner  les  faits  tells  qu’ils  se  déroulent  ou  qu’ils  se sont  déroulés .
Parmi  elles , les  annales d’abord , ou  les  événements  sont  disposés chronologiquement  et  avec le lieu . (les  écrits  des  explorateurs et missionnaires )  puis  les   chroniques ,qui  racontent  le  passé  d’une  nation ,d’une  maison précieuse  ,d’un monastère , Etc. … Enfin  des œuvres comme les  mémoires et thèses de doctorat.
2. les œuvres  littéraires  sans  prétentions  historiques, telles  que  les  fables  et  les romans
3. les  écrits  d’informations immédiates : journaux   hebdomadaires, revues   ou   les  informations  sont  plus au moins exactes

Les  sources  d’origines  africaines
a)les  Hiéroglyphes  en Egypte
b) le Guèze  en  Ethiopie                       
c) le Vai  au  Liberia  et Sierra-leone
d) le Bamoun  au  Cameroun
e) le  N’sibidi  au Nigeria,
d)Swahili à l’est de l’Afrique.

4. la source audio –visuelle ou document enregistré

Cette  catégorie  de  source  présente  l’histoire  sur  les disques , bandes  magnétiques, la photographie, le cliché, le diapo, les films . Pour   d’autres auteurs   cette  source  fait  partie  de celle archéologique.

Préparer par l'Equipe d'Exetat.net
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La première croisade : Ière Phase

2/2/2016

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Photohttp://pjpmartin.free.fr/
Dans la préparation de la guerre sainte, Urbain II fut reconnu, au moins à un certain degré, comme le maitre des rois européens. Sous son leadership, des avantages extraordinaires furent offerts pour attirer des foules sous les drapeaux.

Parmi ses avantages fut une indulgence plénière, remettant toutes les peines encourues pour leurs péchés, était acquise à ceux qui tomberaient au combat. Les serfs étaient libres de quitter la terre à laquelle ils étaient enchaînés ; les citoyens étaient exemptés des taxes ; les débiteurs profitaient d’un moratoire ; les prisonniers étaient élargis et les condamnations à mort étaient commuées, par une audacieuse extension de l’autorité pontificale, en un service militaire à vie en Palestine.

Des milliers des vagabonds se joignirent à cette expédition sacrée. Des gens fatigués à porter une misère sans espoir, des aventuriers prêts à tout risquer, des cadets désireux de se tailler un fief dans les territoire d’Orient, des marchands à la recherche de nouveaux marches pour leurs produits et même des chevaliers que leurs serfs, en s’enrôlant, avaient laisses sans main-d’œuvre ; s’enrôlèrent sous le drapeau.

Durant cette période, il courait des bruits fabuleux sur les richesses de l’orient et sur les beautés brunes, récompense offerte aux braves. Dans bien des cas, les femmes et les enfants insistèrent pour accompagner leur mari ou leur père, peut-être avec raison, car bientôt des prostituées s’enrôlèrent au service des hommes d’armes.

Première phase.

Vue la variété de motifs, il était difficile de rassembler une masse homogène capable d’une organisation militaire. Le Pape Urbain avait fixé les Mois d’Aout 1096 comme date de départ, mais les paysans impatients, qui avaient été les premières recrues, ne pouvaient attendre.

Une première bande, au nombre d’environ douze mille personnes (parmi lesquels huit chevalier seulement) parti de France en mars sous la Conduite de Pierre l’Ermite et de Gautier Sans Avoir ; une autre d’environ cinq mille hommes, partit d’Allemagne sous la conduite d’un prêtre, Gottshalk ; une troisième arriva de Rhénanie sous la conduites du Compte Emico de Leiningen.

Ce furent surtout ces bandes anarchiques qui s’attaquèrent aux juifs d’Allemagne et quand l’argent fut épuisé et qu’ils commencèrent à souffrir de la faim, ils furent forcés de piller des champs et les villages sur leur route ; et bientôt ils ajoutèrent le viol à la violence. Les populations résistèrent avec énergie ; les villes leurs fermèrent leurs portes et d’autres leur souhaitèrent bon voyage et bon vent.

A la fin, ils arrivèrent devant Constantinople, sans le sou, décimés par la famine, la peste, la lèpre, les fièvres et les batailles au long de la route. Alexis leurs fourni des barques pour traverser le Bosphore, leur envoya des vivre et les pria d’attendre que les détachements mieux armées vinssent à leurs aide.
​
Famine ou impatience, les croisés n’écoutèrent pas ces instructions et marchèrent sur Nicée. Un détachement des Turcs bien disciplinés, tous archers consommés, sortit de la place et anéantit à peu près complètement ce premier corps de la première croisade. Gautier Sans Avoir était parmi les morts ; Pierre l’Ermite, dégoûté de cette bande ingouvernable, s’en était retourner avant la bataille à Constantinople, et y vécut en sécurité jusqu’en 1115.

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