Situé entre le Lac Tanganyika et la rivière Kasaï de la république démocratique du Congo, le royaume Luba est l’un des royaumes remarquable du centre de l’Afrique. Leur origine vient de la migration d’un clan de l’ethnie Songhoy au XVIème siècle. Ils vivaient dans les provinces du Kasaï et de l’actuel Nord du Katanga. C’est un peuple organisé essentiellement en chefferies indépendante, des genres de tribus. Parmi ces tribus, nous trouvons Les Bena Lulua, Bena Mualaba, les Bakwanga, Bena Mutombo, Bena Mpuka, Bena Tshibanda. Chaque chefferie est sous la direction d’un Bulopwe, toute fois l’ensemble de l’empire est sous la direction du Kalamba, qui est une direction symbolique. Le premier empereur de Baluba fut Kongolo qui est aussi considéré comme l’ancêtre des Basonges selon la tradition. Leur système politique est bien plus élaborer qu’il contient des seigneuries pour regrouper un grand nombre des villages. C’est comme un détachement du système de l’empire grec de gouverneur, mais cette fois au centre de l’Afrique. Une autre ressemblance frappante est que Les balubas, comme le grec, ont aussi confiance à un oracle, le Lubuko. C’est une sorte de maison avec une porte d’entrée à l’arrière et un mûr en bois en avant. La personne à l’intérieur répondait aux questions posée par oui ou par non. Les questions étaient posées par l’interlocuteur devant le mûr de bois. Les fouilles archéologiques ont révèle que les peuples Luba utilisaient depuis le IXème siècle un monnaie en cuivre cruciforme. C’est suite à leur force économique et démographique, que les balubas parviennent à rendre leur langue une lange interethnique.
L’empire Luba fut conquis au XIXème siècle avec l’apparussions des premiers fusils dans la région.
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Pendant que les royaumes des côtes de l’Afrique connaissent la décadence durant le XVème siècle suite à leurs contacts avec les européens. Les royaumes du Centre sont en quelques sortes épargnés de ces vagues de dépopulation forcées par la traite de noir et l’esclavage. Toute fois, nous tenons à préciser que la plus parts des royaumes du Congo existent aujourd’hui comme chefferie et unité administratif. Certains des royaumes épargnés sont l’objet de cette leçon.
Dans le Kasaï occidentale et la Luluwa, le royaume Kuba se forme durant le XVe siècle. Il prend son essor sous le règne de Chamba Bolongongo vers le XVIIème siècle. Durant son règne, Chamba encourage les nouvelles cultures en introduisant les cultures du Maïs et de Tabac. Durant la même période, le royaume voit l’introduction du tissage du raphia, la sculpture et l’organisation d’un service militaire véritable. C’est important de noter que c’est uniquement dans le royaume Kuba, parmi les royaumes du centre de l’Afrique, où les souverains avaient institué une charge de gardien des traditions orales : Le Moaridi. A la fin du XVIIème siècle, les Luba envahirent une partie du royaume Kuba. Toute fois, celui-ci perdura jusqu'à sa soumission par les forces belges en 1904. William Shephard, missionnaire américain, visita le royaume avant sa destruction par le belge. Il dit ceci de son entrée dans les terres du royaume : « … (Le Kuba) donne l’impression d’une entrée dans un monde civilisé… peut-être qu’ils ont reçu leurs civilisations des Egyptiens – ou les Egyptiens ont reçu les leurs de Bakuba. » Shephard fut le premier étranger à visiter la ville d’Ifuca, à la court du roi Kot aMbweeky II en 1892. Nous connaissons l’époque précoloniale suite à son interaction avec les blancs. C’est toute fois une période qui vient après les vagues des migrations bantous venant des régions occidentale dont les Nigeria et le lac Tchad. Ils arrivent au Congo qui, à cette époque, est habité surtout par le peuple pygmées.
Les bantous s’installent principalement sur les côtes et les plateaux du sud et de l’Est de la RDC en évitant la forêt dense qui occupe le centre du pays. Les bantous mirent en place des empires parmi lesquels Kongo, Kuba, et Lunda. Les bantous utilisaient les tamtams comme moyen des communications. Ils ont aussi construits des forteresses et se sont faits des vêtements de textile tiré de la feuille de Bambou. Les peuples bantous possédaient des connaissances en Médecine, ils avaient des vaccins (Kutema Lulindi). L’Empire Kongo C’est l’un de plus vastes empire des Bantous au Centre de l’Afrique. Il comprenait l’Ouest de la République Démocratique du Congo, Le Congo-Brazzaville et l’Angola lors de son apogée. Les relations entre les Bakongos et le Batéké, au Nord, sont surtout commerciale mais parfois hostiles. L’économie de l’empire se fonde sur l’agriculture surtout la production des ignames et huile de palme. En 1482, Diego Cao arrive à l’embouchure du fleuve Congo et ainsi l’empire Congo entre en contact avec la civilisation européenne. Durant cette période, la traite des noirs menace l’empire avec les kidnappings des sujets du royaume par les marchants portugais. Cette pratique annonce le déclin de l’empire Congo. Avant que le déclin n’arrive, l’Empire Kongo donne naissance à l’un des rois les plus intelligents et le plus diplomatique de cette période, le Roi Alphonse I. Il est parmi les rares rois africains des années 1500 à savoir lire et écrire une langue européenne. En 1526, il envoya une lettre au Roi Joao III de Portugal en disant : « Chaque jour, les marchands kidnappent mon peuple- les enfants de mon pays, fils de nobles et vassal, et même les membres de notre famille… » C’est l’une de nombreuses lettres qu’il a écrit contre la traite des noirs et l’esclavage. Après sa mort, l’empire Kongo va en décadence. En 1665, les portugais soumettent les Bakongos à la bataille d’Ambuila. Beaucoup de noirs furent emportés au Brésil comme des esclaves. Leur port de déportation fut Emboma, l’actuel Boma. L’histoire de la république démocratique du Congo est une étude bien vaste qui couvre les différentes étapes de l’histoire. Il est bien normal que certains élèves imaginent que l’histoire du Congo commence avec la découverte de l’embouchure du fleuve Congo en 1482 suite à l’étude des grandes découvertes à l’école primaire. Toute fois, aujourd’hui nous allons couvrir la préhistoire du Congo.
Il est important de rappeler que la préhistoire est la période qui précède l’invention de l’écriture. Considérant cette période, les traces les plus anciennes de l’existence humaine sont associée aux préacheuléens découvert dans les sites archéologiques du Katanga et du Kivu, respectivement Katanda 2 et Sanga 5. Ces traces sont essentiellement des galets taillés dont l’âge est estimé à plus de 200,000 ans. Entre les traces de préacheuléen et des premiers villages, le Congo était habité par des peuples nomades, qui vivaient de la chasse et de la collecte. Ces peuples nomades sont peut-être les ancêtres des peuples pygmées, qui font la fierté de la république démocratique du Congo et dont la culture est encore méconnue. La découverte des nombreuses bifaces et hachereaux dans le site archéologique de La Kamoa au Katanga atteste l’existence de l’acheuléen. Le deuxième millénaire avant Jésus – Christ est une période des grandes migrations des peuples cultivateurs (Néolithiques). Un grand nombre d’entre eux sont des peuples bantous qui font leurs voyages à partir des années 3500 av. JC. Au Congo, les premières traces de la population pratiquant l’agriculture se matérialisent vers -2600 par la tradition « Imboga » dans le territoire de Mbandaka et du Lac Tumba, ensuite vers -2,300 par la tradition « Ngovo » au bas-congo et « Urewe » au Kivu (dans l’Est du pays.) Bien qu’il soit probable que les villages de l’Est du Congo utilisaient le fer avant ceux de l'Ouest, suite aux découvertes des fours de réductions dans les régions avoisinantes ; il est important de savoir que la métallurgie (utilisation du fer) par les autres communautés du Congo est plus évident à partir des années 2000 av. J.C. |
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