Dans le Sud de la France, à la fin du XIème Siècle, des poètes inventent un art nouveau, la poésie courtoise, qui développe un idéal de vie et d’amour propre à la société médiévale. A travers les troubadours, auxquels succèdent les trouvères dans le nord de la France, ce mouvement littéraire et culturel se propage en Europe jusqu'à la fin du XIIIème siècle.
Histoire du mouvement La littérature courtoise désigne d’abord la poésie lyrique qui apparaît a la fin du XIe siècle dans le contexte aristocratique de la cour de Guillaume IX, le premier troubadour. En quelques années, les troubadours se sont multipliés dans les cours méridionales. Dans cette même période, les trouvères imitent les troubadours dans la France du Nord, en Artois, en Picardie ou en Champagne, au milieu du XII siècle. Les troubadours et les trouvères sont des grands seigneurs, comme Guillaume IX et Thibaud de Champagne. Toute fois, dans certain cas, comme celui d’Adam de la Halle, certain troubadour sont d’origine modeste. Apres la poésie, les romans de chevalerie développent leur idéal courtois. Pour eux, la quête d’aventures prend le visage de la femme aimée auprès de laquelle il faut gagner les faveurs à travers des prouesses héroïques. Tel est le cas pour le chevalier de la table ronde, dans les romans de Chrétiens de Troyes. L’idéal courtois a exercé une influence considérable dans la littérature romanesque au-delà du moyen-âge. Les principes du mouvement
Les thèmes essentiels du mouvement.
Les grandes œuvres de la littérature courtoise : Chansons, vers 1100 par Guillaume IX Erec et Enide, vers 1170 par Chrétiens de Troyes Tristan et Iseut, vers 1180 par Béroul Le roman de la rose, vers 1230 par Guillaume de Lorris Le roman de la rose, vers 1270 par Jean de Meung Le Livre du Voir-dit, vers 1364 par Guillaume de Machaut Ballade et Rondeaux, 1450 – 1465 par Charles d’Orléans Le testament, 1461 par François Villon.
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