L’explication argumentative
a. Elle peut consister, tout d’abord, à répondre à une question, en donnant des explications à un fait précis ou à un phénomène. Vous avez fréquemment recours à ce type de discours dans la vie de tous les jours, spécialement à l’oral. Ex : Pourquoi avez-vous choisi de partir en vacances à la montagne ? Explication : J’ai choisi de partir à la montagne… 1ere explication : ….parce que l’air de la montagne est sain et me met en forme. 2e explication : …parce que je peux pratiquer des sports varies : escalade, tennis, football. 3e explication : …parce que je retrouve des amis que j’ai rencontrés la fois dernière. b. Elle peut aussi consister à défendre un point de vue qui ne sera pas la votre. Vous justifier alors une thèse par des arguments correspondant à une logique, à une morale, à des principes (droits, devoirs). C’est ce type de justification que l’on peut vous demander dans un devoir d’argumentation (dissertation). Exemple : Pour quelles raisons peut-on être pour ou contre la chasse ? Certains sont contre la chasse… 1ere explication : … parce que chasser est dangereux : on peut se blesser soi-même ou blesser les autres par maladresse. 2e explication : ...parce que certains chasseurs sont irresponsables et mettent en péril des espèces en voie de disparition. 3e explication : …parce qu’ils trouvent horrible de prendre du plaisir à tuer et qu’ils respectent la vie quelle qu’elle soit. Certains sont pour la chasse… 1ere explication : …parce que la chasse est un véritable sport qui permet d’être en contact avec la nature et demande des qualités physiques et psychologiques. 2e explication : …parce que, pour beaucoup de populations a travers le monde, chasser est un moyen de survie. 3e explication : …parce que la chasse respecte les grandes règles de la vie depuis les origines. b. Le vocabulaire de l’argumentation. - Vous devez vous familiariser avec le vocabulaire abstrait :Le droit, le devoir, la permission, l’autorisation, l’obligation, la contrainte, la possibilité ; la conviction, la certitude, l’hypothèse, l’éventualité, la méthode, le moyen, la solution, les défenseurs, les détracteurs, les partisans… - Vous devez utiliser des tournures variées pour introduire votre pensée ou celle des autres. Penser que…, Être d’avis que…, Juger que…, Estimer que…, Etre persuadé que…, Trouver que…, Refuser de croire que…, Ne pas être d’accord avec ceux qui disent que…, Partager l’opinion de ceux qui… ; Il est anormal que…, Il est vrai que…, Il est certain que…, Il est admis que…, Il est révoltant que…, Il est injuste que…
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Définition: La dissertation est un exercice d'argumentation organisée, généralement et idéalement, en trois parties (une introduction, un développement et une conclusion) d'après une problématique. Dans le cadre de la dissertation française, le rédacteur pose des définitions pour faciliter la compréhension de la problématique retrouvée dans le sujet. Ainsi le rédacteur construit son argumentation de la théorie pour en venir ensuite au réel. Une dissertation reste composée de trois grands moments : l'introduction, développement et conclusion. a. Introduction L’introduction de la dissertation a pour rôle d’expliquer le sujet et de montrer le contexte du sujet selon la compréhension de l’élève. Plus souvent, l’introduction d’une dissertation est un seul paragraphe. Ce paragraphe est important et comprends en générale cinq parties :
b. Le développement de la dissertation Le développement d’une dissertation comprend des paragraphes. Ces paragraphes ses composent souvent en trois parties dont : La présentation de l'argument, l’explication de l'argument, la présentation d'un fondement et la conclusion partielle. Il est important aux élèves de comprendre que dans leurs dissertations, ils doivent être impartiaux. c. La conclusion La conclusion d’une dissertation se compose d’un résumé des idées exprimées dans la dissertation et d’une ouverture sur un thème annexe au sujet. On utilise le mot classicisme pour représenter l’idéal esthétique que représente les écrivains le plus inventifs des années 1660 -1680. Bien que différent les uns des autres, les écrivains classique partagent une même vision de l’Art et de l’homme. Artistes exigeants, inquiets, toujours inspires, ils créent en quelques années des œuvres qui se sont imposées comme exemplaires.
Histoire du mouvement L’idéal classique nait de la convergence des plusieurs évolution amorcées depuis le début du siècle. D’un coté, l’élaboration des règles du beau fondés sur la lecture d’Aristote et autres théoriciens italiens par les critiques et d’un autre coté, l’intérêt que porte le public aux questions littéraires, morales et religieuses. C’est ainsi que les écrivains commencent à rivaliser ; ils veulent plaire a tous : Doctes, mondains et bourgeois. Dans cette atmosphère, Molière, Racine et Boileau doivent se battre pour imposer des œuvres contestés. Ces artistes aujourd’hui reconnus par tous font face aux religieux qui condamnent les séductions du théâtre et de l’art en imposant la légitimité de la littérature profane. Au même moment, ces écrivains doivent aussi résister aux écrivains officiels qui flattent le pouvoir par des œuvres faciles. C’est par la beauté de leurs créations que ces écrivains indépendants montrent la valeur d’une littérature originale et rigoureuse. Louis XIV a soutenu Molière contre les dévots, il a défendu Racine et Boileau qu’il nomme en 1677 historiographes du roi. Mais les ennemis des écrivains classiques ne désarment pas. Au nom de l’actualité, on dénonce l’importance accordé à la tradition. Les principes du mouvement classique Plaire et Instruire : Les écrivains classiques pensent que l’art doit d’abord émouvoir, provoquer le rire ou les larmes. C’est ainsi que Blaise Pascal écrit : « Il faut de l’Agréable mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai. » Recherche du naturel : L’art classique refuse les effets gratuits, l’abondance verbale, l’Accumulation des figures. Il se veut simple, claire, naturel, mais le naturel résulte d’un choix raisonne qui ne retient du réel que ce qui est à la fois crédible et exemplaire. Respecter des règles : Les écrivains classiques respectent les règles de chaque genre c maar pour eux cela assure la cohérence de l’œuvre d’art. Toute fois, cela ne suffit pas c’est ainsi qu’ils introduisent aussi le charme qui séduit, le sublime qui bouleverse. Les thèmes du mouvement classique Les écrivains classiques partagent une même vision désenchantée de la nature humaine. Mais loin de désespérer, ils forgent l’idéal de l’honnête homme. Une société étouffante : la Monarchie autoritaire a remplacé les héros par les courtisans. La nouvelle société de cour multiplie intrigues, jalousie, mensonges : On ne peut y vivre que masque, à la merci d’ennemis sournois. La faiblesse de l’être humain : L’être humain se détourne du vrai et du bien par un égoïsme inhérent à sa nature. Pascal, La Fontaine, La Rochefoucauld dénoncent tous, avec Molière, « ce grand aveuglement où chacun est pour soi ». L’honnête Homme : Cultivé sans être pédant, élégant sans être précieux, sociable sans être servile, toujours lucide et généreux, l’honnête homme invite à rester soi-même dans une société des plus en plus étouffante. Les grandes œuvres du classicisme Littérature : Pensées, 1670 Blaise Pascale Le Misanthrope, 1666 Molière Bérénice, 1670 Racine Fables, 1668, 1678 La Fontaine La Princesse de Clèves, 1678 Mme de Lafayette. Peinture : Les Quatre Saisons, 1660 – 1664 Nicholas Poussin Angélique Arnaud, 1643 Philipe de Champagne Les reines de Perse au Pied d’Alexandre, 1660 Charles Le Brun Architecture : La colonnade du Louvre, 1667 Claude Perrault Le grand Trianon à Versailles, 1698 Jules Hardouin Mansart Jardins Le Notre, le Parc de Vaux –le-Vicomte, les jardins de Versailles, 1665 Musique Trois leçons de ténèbres, 1714 François Couperin Atys, 1714 Jean-Baptiste Lully Le mouvement baroque fut répandu dans toute l’Europe vers la fin de XVIe siècle. C’est un mouvement dans lequel les artistes revendiquent leurs indépendances. Ils se livrent aux élans de l’imagination et adore l’effet d’étonner par sa virtuosité sans se courber a une seule doctrine.
Histoire du mouvement baroque : Le mouvement baroque voit le jour dans un monde déchiré par des guerres civiles et religieuses qui ont interrompu les rêves des humanistes. Cette instabilité nourrit les créations baroques. Les écrivains baroques sont trop indépendants pour former un mouvement. Ils ne veulent pas obéir à une doctrine ou à un chef d’école. Ils sont opposés aux conceptions rigoureuse de Malherbe, ils ses rencontrent souvent dans des salons ou des cabarets et parfois à la cour. Vers les années 1620, certains écrivains baroque comme Théophile de Viau, Saint-Amant deviennent célèbre. Saint-Amant fut même admis à l’Académie Française. Le mouvement baroque s’affaiblit dès les années 1640. La rechercher des règles imposées par Malherbe et les critiques vont démoder rapidement le gout de la démesure et de l’Imagination. L’emprisonnement de Théophile de Viau en 1623 est une situation qui met un coup d’arrêt des aux écrivains baroques qui sont hostiles à tous les dogmes. Les principes du mouvement baroque L’originalité : Les auteurs baroques refusent la tradition humaniste qui est fondée sur l’étude et l’imitation des «Auteurs antiques ». Les écrivains baroques valorisent l’originalité. La liberté : Les écrivains baroques préfèrent l’improvisation dans l’écriture. Ils trouvent l’ordre des textes humanistes très froid. C’est ainsi que le baroque préfère plus les désordres qui lui parait plus exaltant. La virtuosité : Pour l’artiste baroque l’usage de la pointe étonne la raison, crée la surprise et chasse la banalité. C’est ainsi qu’il multiplie les hyperboles outrées, les métaphores recherchées et les antithèses hardies. Les principaux thèmes du mouvement baroque
Les grandes œuvres du baroque Littérature Œuvres, 1621 Théophile de Viau Francion, 1623 Sorel Clitandre, 1632 ; L’illusion comique, 1635 Corneille Peinture : La mort de la vierge, 1606 Le Caravage Histoire de Marie de Médicis, 1625 Rubens Le tricheur à l’as de carreau, vers 1638 George de la Tour Architecture La place Saint-Pierre, à Rome, 1656 Le Bernin L’église Sant’Ivo de la Sapienza, 1642-1661 Borromini La Chapelle de la Sorbonne. 1635 Lemercier La Dôme de Invalides, à Paris, 1679 – 1691. On désigne par l’humanisme le puissant mouvement intellectuel et littéraire qui se répand au XVIème siècle à travers toute l’Europe. Remettant en cause les conceptions morales et politiques religieuses du moyen-âge, l’humanisme affirme sa confiance dans les possibilités de l’être humain. Histoire du mouvement : Depuis la fin du XVIème siècle, quelques professeurs ou homme d’Eglise, juristes, savants, diplomates veulent revenir aux grecs anciens et au latin classique que l’Eglise avait déformé. Ils sont influencés par leurs contacts avec l’Italie. Ils donnent des éditions rigoureuses des auteurs antiques, ils admirent leur art du discours, ils étudient leur philosophie. L’étude des textes antiques menées par des savant passionnés, comme Guillaume Budé, Lefèvre d’Etaples, Erasme ; conduit à des nouvelles conceptions politiques, morales et religieuses. Des cercles plus étendus sont sensibles à ces idées et suscitent la résistance des théologiens catholique de la Sorbonne. La fondation du Collège de Lecteurs Royaux en 1530, qui est l’actuel Collège de France, est une considérable victoire pour les humanistes. Toute fois, les querelles religieuses qui déchirent l’Europe compromettent le développement de l’Humanisme. Les théologiens catholiques de la Sorbonne combattent toutes les idées nouvelles tandis que les protestants condamnent les œuvres de Rabelais et d’Erasme. L’affaire de tracts protestants placardés sur la porte du roi provoque depuis 1534 le durcissement du pouvoir. Certains écrivains doivent s’exiler ; d’autres périssent sur le bucher. Les Principes du mouvement humaniste. Les principes du mouvement humaniste se résument en trois principes dont : 1.Le retour aux textes antiques Les écrivains humanistes veulent avoir un accès personnel aux textes antiques. C’est ainsi que les textes sont établis en confrontant les meilleurs manuscrit puis édités pour être bien compris. Ces études doivent permettre de confronter les points de vue pour mieux comprendre les textes antiques. 2.Le gout du savoir Les écrivains humanistes sont curieux de tout ; science naturelles, droit, histoire, littérature. Ce savoir qui se veut encyclopédique fonde un véritable art de vivre. Pour ces lecteurs rigoureux et passionnés, rien d’humain n’est étranger. 3.La volonté de convaincre. Les écrivains humanistes pensent qu’il faut lutter contre l’ignorance. Ils cherchent à être clairs et compréhensible : Des dictionnaires, des répertoires, des index se multiplient pour permettre à chaque lecteur de lire effectivement. Les thèmes de l’humanisme Trois thèmes sont au centre du mouvement humaniste. Ces thèmes sont :
Les grandes œuvres de l’humanisme : Littérature : Eloge de la folie, 1511, Adages, 1500 Erasme Utopie, 1516 Thomas More Gargantua, 1534 Rabelais Essais, 1580, Montaigne Odes, 1550, Ronsard Les antiquites de rome ; les regrets, 1558 Du Bellay Cleopatre captive, tragedie, 1553 Jodelle Peinture La joconde, 1503 – 1505, Leonard de Vinci L’Ecole d’Athenes, 1509 – 1510, Raphael La chapelle Sixtine, 1512, Michael-Ange Galerie François Ier à Fontainebleau, 1534 – 1536, Le Rosso Décoration du château de fontainebleau, Le Primatice 1531 Sculpture David, Michel-Ange, 1501 – 1504 La fontaine des innocents, Jean Goujon 1549 Architecture : Aile Sud-ouest de la cour carrée du Louvre, 1546-1556, Pierre Lescot Château d’Anet, 1545 – 1555, Philibert de l’Orme Dans le Sud de la France, à la fin du XIème Siècle, des poètes inventent un art nouveau, la poésie courtoise, qui développe un idéal de vie et d’amour propre à la société médiévale. A travers les troubadours, auxquels succèdent les trouvères dans le nord de la France, ce mouvement littéraire et culturel se propage en Europe jusqu'à la fin du XIIIème siècle. Histoire du mouvement La littérature courtoise désigne d’abord la poésie lyrique qui apparaît a la fin du XIe siècle dans le contexte aristocratique de la cour de Guillaume IX, le premier troubadour. En quelques années, les troubadours se sont multipliés dans les cours méridionales. Dans cette même période, les trouvères imitent les troubadours dans la France du Nord, en Artois, en Picardie ou en Champagne, au milieu du XII siècle. Les troubadours et les trouvères sont des grands seigneurs, comme Guillaume IX et Thibaud de Champagne. Toute fois, dans certain cas, comme celui d’Adam de la Halle, certain troubadour sont d’origine modeste. Apres la poésie, les romans de chevalerie développent leur idéal courtois. Pour eux, la quête d’aventures prend le visage de la femme aimée auprès de laquelle il faut gagner les faveurs à travers des prouesses héroïques. Tel est le cas pour le chevalier de la table ronde, dans les romans de Chrétiens de Troyes. L’idéal courtois a exercé une influence considérable dans la littérature romanesque au-delà du moyen-âge. Les principes du mouvement
Les thèmes essentiels du mouvement.
Les grandes œuvres de la littérature courtoise : Chansons, vers 1100 par Guillaume IX Erec et Enide, vers 1170 par Chrétiens de Troyes Tristan et Iseut, vers 1180 par Béroul Le roman de la rose, vers 1230 par Guillaume de Lorris Le roman de la rose, vers 1270 par Jean de Meung Le Livre du Voir-dit, vers 1364 par Guillaume de Machaut Ballade et Rondeaux, 1450 – 1465 par Charles d’Orléans Le testament, 1461 par François Villon. |